Deux ans après le départ de Tyson Chandler, Dallas espère avoir trouvé la perle rare avec le besogneux Samuel Dalembert. Après l’échec de la formule Kaman-Brand, l’intérieur haïtien sera chargé d’apporter une dimension défensive aux Mavs.
Mais Mark Cuban prévient déjà que le grand Sam ne doit surtout pas être comparé à Chandler.
« Ça fait 19 ans que Tyson est parti… » exagère le boss des Mavs dans le Star-Telegram. « Tyson était génial avec nous, et je l’adore. Un super mec, et je n’ai que des bonnes choses à dire sur lui. Sans lui, nous n’aurions pas gagné le titre. Mais Sam, c’est Sam… Il vient avec ses propres qualités, et je pense que tout va bien se passer. »
Bon contreur (1.8 ct/m en 25 minutes par match), Dalembert a séduit Cuban par son sens du rebond.
« En carrière, il prend un rebond toutes les trois minutes. C’est une superbe marque en NBA. »
Si Dalembert peut égaler Chandler en points, rebonds et contres par match, c’est surtout par sa lecture du jeu et sa voix qu’il pourra faire oublier l’actuel pivot des Knicks. Véritable libéro, voire gardien de but en défense, Chandler est l’un des joueurs qui parlent le plus sur un terrain, et ça pèse sur un match, voire une saison.