Goran Dragic, à Phoenix comme à l’Euro

Membre du cinq-type de l’Eurobasket (15,8 points et 4,5 passes de moyenne) aux côtés de Tony Parker, qui l’a éliminé en quarts de finale, Goran Dragic n’a pas à rougir de ses performances à Ljubljana, devant son public. Un constant de bon augure pour les Suns, qui n’avaient pas hésité à lui offrir 30 millions sur 4 ans pour succéder à Steve Nash. D’autant que le style de la franchise de l’Arizona s’annonce relativement similaire à celui de la sélection slovène, d’après le nouveau coach Jeff Hornacek. 

« Il m’a dit qu’il voulait que les Suns jouent comme avant, un basket rapide, tout en percussion et en contre-attaque », explique Dragic à ESPN. « C’est déjà un peu le cas avec l’équipe de Slovénie, où nous essayons de jouer le plus rapidement possible ».

Impatient de jouer aux côtés d’Eric Bledsoe

Conscient que Phoenix ne jouera pas les premiers rôles l’an prochain, Dragic tente déjà de relativiser en se projetant sur le futur…

« Nous avons encore beaucoup de marge sous le salary cap. On cherchera à récupérer de gros noms l’année prochaine, une superstar. Mais je pense qu’on a bien drafté, notamment Alex Len. Et on a fait venir Eric Bledsoe, des Clippers. On va jouer ensemble à l’arrière, moi en 2 ou en 1, lui en 1 ou en 2… Ça sera un bon combo »

… et en observant son évolution personnelle.

« Chaque saison, j’essaye de m’améliorer, de passer un niveau supérieur. L’an passé, pour la première fois, j’étais titulaire en NBA en jouant les 82 matchs. Personnellement, j’ai passé une super saison. Ce n’était pas le cas sur un plan collectif, où l’on a eu des hauts et des bas ».

Et ce n’est pas son été en Slovénie qui calmera ses ardeurs.

« Ce championnat d’Europe m’a donné beaucoup de confiance. J’ai ressenti une énorme pression des Slovènes, qui espéraient beaucoup de moi. En tant que meneur, je devais diriger cette équipe, créer, défendre, scorer. C’était très difficile, mais jamais je n’aurai fui mes responsabilités ».