Stephon Marbury est-il le plus grand gachis de ces 20 dernières années ?

Hier, Stephon Marbury finissait son dernier défi. Durant 24 heures, Starbury s’était laissé filmé chez lui, répondant aux questions des internautes alors que les images étaient diffusées en live sur Ustream.tv (le site propose d’ailleurs de visionner les meilleurs moments ici). Une nouvelle preuve de l’exhubérante gestion de carrière du natif de Brooklyn et l’occasion pour Marbury de régaler les fans avec des phrases bourrées d’égocentrisme, d’exposer sa maison, ses voitures mais aussi sa solitude.
Un de ses anciens collaborateurs l’expliquait d’ailleurs à Yahoo! Sports :

ll est très seul et c’est triste à voir. J’ai de la peine pour lui. Au final, l’argent n’achète pas le bonheur.

Une formule bateau qui résume pourtant parfaitement la situation. Marbury, l’enfant prodige de New-York, est une star depuis son enfance. Promis à la gloire en NBA, il devait succéder à Mark Jackson et Kenny Anderson dans le coeur des new-yorkais. Deux sélections au All-Star Game plus tard, sans équipe, sans véritable proposition, celui qui se décrivait encore l’année dernière comme le meilleur joueur de la Ligue ne sait plus quoi faire pour attirer l’attention des franchises.
Avec du talent plein les mains, il a pourtant réalisé quelques saisons de toute beauté, comme en 2003 où il tournait à 22.3 points et 8.2 passes de moyenne, emmenant Phoenix en playoffs pour finir dans la All-NBA Third Team. Une période aujourd’hui révolue après les caprices, les déclarations publiques mal avisées et les conflits avec la plupart de ses entraineurs, coupables de ne pas lui laisser assez de liberté.
Des choix qui le placeront sans doute dans l’esprit des gens comme l’un des pires égo de l’histoire de la NBA, effaçant l’enfant qui voulait juste jouer au basketball et le formidable joueur qu’il aurait du être.