Chris Andersen, l’oiseau de bon augure

Pour la 145e fois depuis 2011, LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh ont été les trois meilleurs marqueurs du Heat. En revanche, pour la première fois cette année, un de leurs coéquipiers a aussi inscrit plus de 15 points. Il ne s’agit pas de Norris Cole, de Ray Allen ou de Mario Chalmers, mais bien de Chris Andersen.

Arrivé en cours de saison pour apporter de la taille, des rebonds, et des contres, le « Birdman » est le facteur X de ce Game 1 avec ses 16 points à 7/7 aux tirs (record de franchise) en 18 minutes.  Il n’en a pas oublié de défendre avec ses 3 contres, et notamment celui en prolongation sur Lance Stephenson, qu’il ponctue ensuite d’un lay up.

Du pur Chris Andersen, enthousiaste et énergique. Sur l’homme, et face à un intérieur fuyant comme David West, il a souffert, mais au final, il est le joueur qui a fait la différence ce soir car personne ne l’aurait imaginé capable d’apporter 16 points en sortie de banc.

Comme l’expliquait Kenny Smith sur TNT, Miami ne peut pas conserver son titre sans lui, surtout face à une équipe aussi physique qu’Indiana. Car Andersen ne se contente pas de défendre (des contres et de l’intimidation), mais il apporte aussi du danger sur ses rebonds offensifs, et les Pacers ne pourront plus faire l’impasse sur lui.

« Je regarde comment se placent mes coéquipiers, et je vais dans les espaces libres » a-t-il expliqué sur le plateau de TNT pour justifier son 100% aux tirs.

L’an passé, Miami ne possédait pas un joueur de cette trempe, et le mérite en revient à Pat Riley d’avoir su donner sa chance à un joueur oublié de tous, capable d’apporter autant chez un champion en titre.