Suite de nos prévisions pour les trophées de fin de saison, avec un gros plan sur celui de « meilleur dirigeant de l’année ». L’été dernier, on pensait qu’il ne pourrait pas échapper à Mitch Kupchak, auteur de deux coups énormes en recrutant Steve Nash et Dwight Howard…
La suite, on la connaît, et finalement, le trophée de « Executive Of The Year » ne devrait pas échapper à Daryl Morey qui a réussi son pari de redonner des couleurs aux Rockets, bien tristounets depuis plusieurs saisons. Il pourrait succéder à Larry Bird, vainqueur l’an passé, avant de quitter la présidence des Pacers.
1- Daryl Morey (Houston)
Alors qu’on pensait qu’il allait se faire couper, Daryl Morey aura sauvé sa peau en recrutant in extremis James Harden. L’arrière du Thunder a complètement changé le visage de la franchise, et plus personne ne reproche à Morey d’avoir recruté Jeremy Lin et Omer Asik. On lui doit aussi la venue de Patrick Beverley, déniché en Europe…
En cours de saison, il a aussi pris le risque de se séparer des efficaces Toney Douglas et Patrick Patterson pour recruter Thomas Robinson. Pour l’instant, c’est un échec, mais Morey pense déjà à la saison prochaine, et ses départs lui permettent d’avoir une plus grosse enveloppe pour recruter.
2- Neil Olshey (Portland)
L’ancien GM des Clippers a immédiatement apporté sa patte aux Blazers en recrutant Damian Lillard, meneur sorti d’une toute petite fac’. Il a aussi pris le risque de mettre 45 millions sur la table pour conserver Nicolas Batum. Ces deux choix sont payants, et les deux jeunes Blazers forment avec LaMarcus Aldridge, un trio prometteur et capable d’emmener Portland en playoffs. Cet été, il aura une grosse enveloppe pour recruter, et on verra s’il a les moyens de convaincre un ou deux bons free agents.
3- Pat Riley (Miami)
Ce bon Pat a aussi reçu une voix pour avoir recruté intelligemment avec notamment les venues de Ray Allen et Chris Andersen. Le plus dur, lorsqu’on est champion, est de se maintenir au top. Riley a su trouver les mots pour maintenir son groupe au sommet, tout en modifiant par quelques petites touches son effectif.
4- Danny Ferry (Atlanta)
L’ancien homme fort des Cavs a immédiatement apporté sa touche personnelle aux Hawks, en décidant de se séparer de Marvin Williams et de Joe Johnson. En échange, il a récupéré des joueurs dont plus personne ne voulait, ou presque, mais le résultat est là : Atlanta a terminé 6e alors qu’on leur promettait l’une des dernières places de la ligue.
5- Bob Myers ( Warriors)
A la fois par ses choix de draft (Harrison Barnes, Draymond Green et Festus Ezeli) et par le choix de miser 44 millions sur Stephen Curry, Myers mérite d’être mentionné. Sans mettre les finances du club dans le rouge, il a trouvé les joueurs idoines pour entourer Curry, tout en collant au style de jeu de Mark Jackson.
Mentions : Glen Grunwald (New York), Masai Ujiri (Denver) et Billy King (Brooklyn).
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