OKC – New York : une soirée de rêve pour les Knicks et Carmelo Anthony

Victoire inoubliable pour les Knicks ! Vainqueur chez les finalistes 2012, New York remporte son 12ème match de suite, son 50e de la saison et Carmelo Anthony, avec 36 pts, devient le meilleur marqueur de la NBA, devant Kevin Durant.

Les Knicks ont du cœur, du talent et un formidable mental. Oklahoma a tout tenté avec son duo d’All-Star, mais les hommes de Mike Woodson ont résisté jusqu’à la fin, avant de porter le coup de grâce par ce diable de JR Smith (125-120). La défaite du Thunder permet aux Spurs de reprendre les commandes à l’Ouest.

Copeland fait la loi

Les premiers shoots de Carmelo Anthony laissent penser que la soirée sera aussi fructueuse que les trois dernières (131 pts en trois matches). L’ailier des Knicks trouve de suite la distance, même si ses passages en un-contre-un sont moins efficaces que ceux en catch-and-shoot. Pourtant, le début de match est l’avantage d’Oklahoma City avec une défense agressive, et un Russell Westbrook qui fait tout en dévorant les nombreux espaces laissés par la défense de New York. L’entrée de Jason Kidd apporte un nouveau souffle aux Knicks, qui ne sont plus menés que d’un point (31-30).

Après Kidd, c’est Chris Copeland qui sort du banc avec de belles intentions, et une efficacité impressionnante. Le « rookie » n’hésite pas à shooter à 3 pts comme à venir se frotter aux grands. Sous son impulsion, Mike Woodson tente un coup de poker avec un cinq majeur inédit : Prigioni, Smith, Copeland, Novak et Anthony ! Il n’y a pas de taille mais des shooteurs et beaucoup d’envie en défense. Ça déroule offensivement et les Knicks prennent la tête à la mi-temps (56-65).

New York lutte mais résiste…

Cette petite balade offensive des champions 1970 et 1973 n’a pas été du goût de Scott Brooks. La ligne arrière d’OKC met plus la pression sur les meneurs des Knicks, et elle récupère des ballons de contre-attaque. Russell Westbrook est saignant et complet, grâce à lui, OKC revient. Face à ce retour, les Knicks rompent mais ne plient pas notamment grâce à des shoots primés de Melo et Smith (96-89).

Seulement, les minutes sont longues pour les Knicks, surtout face à un tel public, et après plusieurs actions, ils lâchent la tête sur un panier de Kevin Durant, qui quelques secondes avant avait contré Melo. Reggie Jackson, sixième homme de luxe, est parfait dans ses pénétrations. Mais les Knicks sont coriaces, et Melo est obligé plusieurs fois de prendre son propre rebond pour finalement marquer.

…et Smith porte le coup fatal

C’est d’ailleurs dans ce domaine que les Knicks auront peut être fait la différence : avec les rebonds offensifs, ils se seront donnés de nouvelle chances et ils ont privé le Thunder de munitions. Smith avec deux shoots dont un 3 pts au buzzer des 24 secondes aura simplement terminé le travail.

Les Knicks enchainent donc une 12ème victoire d’affilée et ils termineront la saison avec au moins 50 victoires ; une première depuis la saison 1999-2000. Melo n’a pas marqué 40 pts, mais 36 tout de même et il est désormais le meilleur marqueur NBA. Dans les prochains jours, ils auront officiellement remporté le division Atlantic. En clair, tout va bien à New York !

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