Mickaël Piétrus regrette son départ des Celtics

Il ne l’a jamais caché, Mike Piétrus, qu’il aurait adoré rester à Boston. Epanoui l’an passé malgré un temps de jeu en dents de scie, Piétrus est désormais membre des Toronto Raptors et le moins que l’on puisse dire, c’est que son retour en NBA est plutôt discret.

N’ayant plus joué depuis le 9 janvier dernier à cause de son genou récalcitrant d’une part et des décisions de coach Casey d’autre part, le cadet de la fratrie guadeloupéenne a profité de la venue des Celtics pour s’entretenir avec le Boston Globe. De quoi s’épancher sur ses regrets…

« J’ai été content de pouvoir revoir  mes vieux amis. Je n’ai évidemment pas oublié ce qu’on a vécu l’été dernier avec cette équipe. C’était super de partager ces moments avec eux et de revoir leurs visages aujourd’hui m’a fait du bien. Je voulais faire partie de la famille des Boston Celtics mais je ne suis pas rancunier à l’égard des dirigeants. Je les adore encore. On a fait de belles choses ensemble et je suis reconnaissant de ce qu’ils ont fait pour moi. Ils m’ont remis le genou droit en place et aujourd’hui je suis content. »

La remarque est innocente mais le fait est : Mike Piétrus avait grand besoin de soigner son genou. Et c’est à Boston qu’il a enfin pu trouver une solution à ce pépin… Malheureusement, son calendrier n’a pas collé aux impératifs de Danny Ainge.

« Je savais que l’opération allait me coûter trois ou quatre mois de rééducation pour être à nouveau prêt à jouer, et je pensais pouvoir revenir pour le camp d’entraînement avec Boston. Et je l’étais mais le staff en a décidé autrement. »

Et même quand on lui demande d’évoquer ses meilleurs souvenirs, Piétrus ne peut s’empêcher de revenir sur ce départ.

« De faire partie de cette histoire, c’était excellent. J’ai adoré. Je croyais que j’allais revenir. Et pas seulement moi, tout le monde là-bas croyait que j’allais revenir. Ça ne s’est pas fait, on verra pour la suite. »

A force de faire du lobbying, peut-être qu’il aura une seconde chance sous la tunique verte… Who knows ?