Les dinosaures de Boston dominent les Raptors

La théorie Ewing continue de se vérifier à Boston, qui enchaîne à Toronto sa cinquième victoire consécutive et met fin à une série de trois défaites à l’extérieur. Kevin Garnett (27 pts) gâche le comerback d’Andrea Bargnani (13 pts), de retour après 26 matches passés à l’infirmerie.

Comment peser sur un match en ne scorant que deux points ? Demandez à Jason Terry ! Alors que les C’s patinent à l’aune du quatrième quart temps (79-69), Jet rassemble les troupes pendant un temps mort et sonne l’hallali.

« Son message a été simple », raconte Doc Rivers, ravi de voir son arrière endosser le costard de leader pour lui offrir sur un plateau d’argent sa 400^e victoire. « Il a dit aux gars que le ballon trouverait lui-même le joueur ouvert, qu’il n’y avait pas besoin de dribble et de se créer son propre shoot, que nous avons de solutions au scoring et donc que nous devions juste nous contenter nous d’écarter le jeu et de jouer ensemble. Et c’est ce que l’équipe a fait. »

 Un 10-0 fatal

Résultat, avec un cinq small ball Boston débute la dernière période par un 10-0 dont les Raptors ne se remettront jamais. « Une fois que nous avons pris le rythme, nous étions dans le vrai et tout a été plus facile », commente Paul Pierce (12 pts, 11 rbds et 6 assists), auteur de deux lancers cruciaux en fin de match. Sans Rajon Rondo pour le reste de la saison, c’est une fois de plus par le collectif que le Trèfle prolonge le miracle, avec Bass, Barbosa, Bradley et Lee en parfaits compléments du ticket gagnant, nous avons nommé Kevin Garnett.

« Il a été phénoménal dans le dernier quart quand nous avons fait la différence. Il a porté notre attaque », résume The Truth.

Un Kevin Garnett retrouvé

Auteur de 11 pts dans les 12 dernières minutes, le toujours vert et All Star KG enfonce les Raptors dans le doute (10 défaites sur les 13 derniers matches) et confirme que sa présence à Houston est finalement un tantinet méritée.

« Nous sommes des guerriers et nous allons nous battre pendant 48 minutes », clame-t-il. « Cela ne sera pas tout le temps beau car nous ne sommes pas parfaits. Nous sommes des êtres humains mais on joue dur et on se donne à fond pour respecter le plan de jeu », poursuit le MVP 2004.

Symbole de la maladresse de son équipe (41,5% et 4/18 à trois points), Rudy Gay (8/24) a pu compter sur Kyle Lowry (17 pts, 8 assists) et Amir Johnson (16 pts, 12 rbds) pour essayer de remettre Toronto à l’endroit. De retour de blessure, Bargnani n’a pas démérité sans non plus briller (13 pts), « je ne voulais pas lui en demander trop », justifiera après coup Dwayne Casey pour expliquer le temps de jeu de son ailier italien (24 minutes). Les Raptors restent en crise, qu’on se le dise. Quid des Celtics ? « C’est une victoire importante », se réjouit Rivers.

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