Celtics – Clippers : The Truth de secours

Apathiques pendant trois quarts temps, les Clippers ont longtemps déçu les attentes placées dans ce beau duel de grosses cylindrées inter-conférence. Mais grâce à un dernier quart temps de folie, ils nous ont offert un finish haletant qui, malheureusement pour eux, a tourné en faveur des Celtes sur leur parquet. Paul Pierce (22 points dont 4/6 à trois points) a su inscrire le shoot assassin alors que les californiens y croyaient encore. Victoire finale 106-104 après un ultime et inutile shoot à 3-points de Crawford.

Sans Chris Paul, point de salut

Et ça commence fort avec un dunk de Caron Butler (son classique en ligne de fond) sur la calebasse de Kevin Garnett qui ne bronche pas sur le coup. Mais les Clippers ne sont toujours pas bons, ils se prennent même les pieds dans le tapis en second quart-temps avec un 26-10 qui fait mal. Sans Chris Paul point de salut ! Eric Bledsoe essaie bien avec ses 5 passes en 9 minutes d’organiser un tant soit peu l’offensive mais ça ne prend pas.

La grosse différence vient du banc entre les 5 points compilés par les Clippers contre les 32 unités des Celtics. Jason Terry (13 points), Jeff Green (14 points) et Leandro Barbosa (14 points) passent tous trois la barre des 10, et c’est tout simplement la première fois dans la saison de Boston que trois seconds-couteaux soient aussi productifs simultanément.

Pourtant, tout cela n’empêche pas les hommes de Del Negro de poursuivre leur retour en furie dans le dernier quart. Eric Bledsoe (23 points, 10 passes, 7 rebonds) se réveille enfin alors que Jamal Crawford (23 points, mais 6 balles perdues) nous gratifie encore de quelques tirs dont il a le secret. Lob Angeles a certes mal joué, mais elle est présente dans le crunch. La défense de Lamar Odom sur Garnett est un modèle du genre.

Paul Pierce plante la dague

Mais si les C’s traversent une période de 5 minutes de désert offensif (13-2 en 5 minutes), ils conservent l’avantage au score (100-96). Pour garder le cap dans la tempête, Avery Bradley enfile son bleu de chauffe et c’est lui qui provoque le passage en force de Crawford (103-101). En bon capitaine du vaisseau, Paul Pierce répond alors présent en enfilant le trois points assassin alors que le buzzer de la possession allait retentir (106-101). Sur le coup, le choix tactique de Vinny Del Negro frôle l’incompétence. Pourquoi pas ne pas avoit fait faute ? Pourquoi avoir laissé Pierce seul en un contre un ?

Une certitude, après les deux coups de massue successifs des fins de saison de Rondo et Sullinger, les Celtics trouvent un peu de réconfort grâce à leurs tauliers Pierce et Garnett, auxquels on peut ajouter Terry et Bradley pour leur performance clé dans les ultimes moments.

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