12 minutes. C’est le laps de temps pendant lequel Rajon Rondo a joué avec un ligament du genou en moins, cumulant 2 pts, 4 rbds, 5 pds… Le meneur vedette de Boston est resté sur le terrain face aux Hawks malgré sa grave blessure, et il était encore à l’entraînement des Celtics quelques heures avant le match face à Miami.
Mais la douleur était trop grande, et les examens passés ont révélé le pire : une rupture d’un ligament croisé, synonyme de saison terminée.
A Boston, on est sous le choc.
« Ça prouve combien c’est un dur au mal » a raconté Doc Rivers en conférence de presse. « Je me suis aussi déchiré un ligament quand je jouais, et je pleurais comme un gamin sur le terrain. Là, il est venu me voir en me disant qu’il pensait s’être blessé aux ischios. Il m’a dit que ça le gênait, et je lui ai proposé de passer un examen. »
On connaît la suite… avec des Celtics sous le choc en apprenant la nouvelle après le match.
« C’est un choc absolu car il était prêt à jouer ce match », témoigne Avery Bradley. « Mais il est tellement costaud. On ne pouvait pas imaginer que c’était aussi grave. Il n’a rien montré, et il voulait jouer malgré la blessure. C’est pour ça qu’on aime tellement aller au combat avec lui. »
Garnett est aussi admiratif du courage de son coéquipier, mais il lui conseille d’être prudent pour la suite.
« Vous n’imaginez pas le nombre de matches que Rajon a joués blessé. A chaque fois, on le regarde, et on lui dit : « Mais qu’est-ce que tu fais ? ». A Sacramento, il a joué avec une blessure à la hanche. C’est un gamin tellement dur, et je l’ai appris dès le premier jour en jouant à ses côtés. Donc, ce n’est pas une surprise pour moi. Mais c’est aussi pourquoi je lui ai dit : « Ne joue pas les héros. Tu es un être humain, et prends soin de toi. »