Tout le monde attend la rencontre entre l’Espagne et la France, en quart de finale, avec impatience. Les Bleus n’ont plus gagné face à leurs voisins ibériques depuis 2005 lorsque Pau Gasol était là mais il y a le sentiment, dans l’air, que c’est peut-être le bon jour pour changer les choses.
« On a tous vu le match [entre l’Espagne et le Brésil] », explique Vincent Collet à L’Equipe. « Moi, je ne suis qu’à moitié surpris. J’ai trouvé mes joueurs plus déterminés que jamais à l’entraînement. Je ne perçois chez eux que de la motivation et de la détermination. On a laissé la polémique derrière nous ».
Le coach des Bleus sait pourtant qu’il faudra que l’équipe de France réalise une très grosse performance pour sortir les frères Gasol et toute leur troupe, cet après-midi.
« On sait qu’il faudra réaliser un gros match pour être en demies. On peut le faire, à la condition de retrouver ce qu’on a fait contre l’Argentine et la Lituanie, à savoir une abnégation de tous les instants, un bon partage de balle. Quand on bouge bien la balle, on arrive à trouver des solutions, construire sur des aspects défensifs et de conquête, résister au niveau intérieur ».
La France ne semble d’ailleurs plus avoir de complexe avant ce rendez-vous.
« On sait que c’est une grande équipe qui a encore des atouts exceptionnels mais il faut y aller pour les battre. C’est l’année. Dans tous les cycles, il y a un moment où les choses doivent basculer. Voilà comment il faut aborder les choses. On doit être au summum, c’est l’instant le plus important de la vie de ce groupe depuis trois ans. On s’est qualifiés pour les JO, on les voulait, on est en quarts, l’histoire qu’on veut écrire ensemble, c’est maintenant qu’elle commence ».
Florent Piétrus, désormais équipé de son masque de protection, et Ronny Turiaf, qui a récupéré de sa blessure au pied, seront bien présents. Tout le monde est prêt.