Fantasque, énergique, pas toujours juste dans ses choix mais souvent spectaculaire, Nate Robinson fut un joueur d’adjectifs. Avec le premier d’entre eux : petit.
Il faut dire qu’avec 1m75, il a fait partie des plus petits joueurs de l’histoire de la NBA. Mais sa carrière, qui s’est arrêtée à 618 matches et 11 points de moyenne, fut plus qu’honorable.
Triple vainqueur du concours de dunks, finaliste avec les Celtics en 2010, Nate Robinson a été baladé de franchise en franchise mais son côté pile électrique et sa capacité à prendre feu n’importe quand étaient toujours utiles.
Mal dans sa peau en début de carrière à New York, dépressif même, il a connu ses meilleurs moments dès lors qu’il s’est imposé une routine. Du côté de Boston donc, avec Ray Allen pour le guider, ou à Chicago dans la structure cadrée de Tom Thibodeau. Les playoffs 2013, avec Chicago, sont peut-être ses plus belles semaines en carrière.
Quoi qu’il en soit, s’il y a une bien une constante dans sa carrière, c’est son sens du spectacle. Lilliputien au milieu d’un monde de géants, Nate Robinson a assez fait le show pour avoir un Top 10 de grande qualité.
Il peut ainsi se targuer d’avoir contré LeBron James en haute altitude, en playoffs, ou collé une baffe à Yao Ming (2m29) dans un remake de David contre Goliath.
Et que dire de ses claquettes dunks ou de son superbe « ankle breaker » face à Reggie Jackson ?