Cleveland – Boston : Rajon « Magic » Rondo a frappé !

C’est bien connu, les grandes équipes ne meurent jamais. Et Boston en est la preuve vivante. Pour la 2eme fois d’affilée, les Celtics débutent le match tambour battant. Mais cette fois-ci, dans le sillage d’un super Rondo et du revenant Rasheed, ils ne vont rien lâcher, comptant même jusqu’à 25 points d’avance !

A l’arrivée, un succès facile et mérité, et surtout l’avantage du terrain récupéré !

On doit reconnaître qu’on a vraiment cru au retour des Cavs. Lorsqu’ils ont planté 15 points de suite pour revenir de -25 à -10, on s’est dit que le « momentum » était en leur faveur.
Rappel des faits : après une première mi-temps équilibrée (52-48 à la pause pour Boston), les Celtics reviennent des vestiaires le couteau entre les dents. A la baguette, Rajon Rondo. Il est en mode Jason Kidd. Il distribue le caviar à la pelleteuse. Quatre passes, quatre paniers, et Boston mène 62-53. Mais on connaît la garçon, il est capable du meilleur comme du pire. Marcher, mauvaise passe, tir précipité… On y a droit dans ce début de quart-temps, mais il donne le tempo au match. Il étouffe complètement Mo Williams, tout en mettant en confiance ses coéquipiers. Et sur un And-1 de Ray Allen, Boston atteint les 15 points d’avance (72-57). Il reste 6 minutes à jouer.
En face, LeBron James semble gêné par son coude, Anderson Varejao quitte le parquet, blessé au dos, et le Shaq est domin par le duo Perkins-Wallace.
Et Boston en profite, Cleveland reste scotché à 57 points pendant que Boston s’offre 23 points d’avance ! On imagine que LBJ avait imaginé un autre scénario pour célébrer son titre de MVP.
Au début du money time, 83-60. Toujours 23 points d’avance pour les Celtics. Et même 25 points après un panier de Kevin Garnett (91-66). Tony Allen est là, le Sheed (17 pts) aussi. Les Celtics sont trop forts, et ils ne se gênent pas pour enfoncer le clou.
Et puis, soudain, le tandem JJ Hickson / LeBron James en ont assez de cette comédie. Hickson sonne la charge. Les Celtics provoquent des fautes. LeBron James ne manque pas ses lancers. Et voilà, Cleveland revenu à -10 (93-83) ! Il reste 3’13 à jouer. « Tout est possible » comme hurlait Morandini dans les années 90.
Mais… Rajon Rondo en décide autrement. Un panier pour arrêter l’hémorragie. Il fait du bien à toute l’équipe. Surtout à Kendrick Perkins qui vole un ballon, puis sert le caviar pour Ray Allen qui score. 97-83 pour Boston qui respire.
Il reste 2’20 à jouer. Cleveland ne reviendra pas. La preuve, Doc Rivers envoie Nate Robinson, Marquis Daniels et Shelden Williams se dégourdir les pattes.
Au final, 104-86 pour Boston qui récupère l’avantage du terrain ! Quand Rasheed Wallace se met à jouer, c’est vraiment une toute autre équipe…

En face, un chiffre : 17. Le nombre de passes des Cavs. C’est moins que le seul Rondo…

Crédit photo : AP