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Dans les coulisses du media day des Lakers

Des places to be, la Cité des anges en regorge. Elle les vénère, en use jusqu’à la lassitude, puis les enterre pour replanter des graines de hype ailleurs dans son ouest trendy. La mode tendancielle, le Toyota Center y échappe.

Chaque année début octobre, au 555 Nash St, loin du strass de West Hollywood, à quelques encablures de l’aéroport et de la raffinerie d’El Segundo, toute la ville veut en être. C’est immuable, indécrottable, irremplaçable. Le Media Day des Lakers est une institution.

Quand Antawn Jamison glisse ses mains entre les grilles qui le séparent d’une horde de fans quémandant des autographes, le nouveau 6e homme de luxe angeleno en prend toute la mesure. Busa aussi a vite pris le pouls d’une autre ferveur, celle des médias. Normal après tout non, c’est notre jour, c’est écrit sur l’accréditation. Pourtant, une effluve d’adrénaline et de tension expectative embaume la salle. Il y a comme un goût de spécial. De très spécial.

Une demi-heure avant que Devin Ebanks ne déboule en premier sur le parquet du centre d’entraînement et ouvre les hostilités de la foire, le modeste gymnase affiche déjà complet. Toute la presse californienne et nationale est là. Les débats sont ouverts, ça cause sévère sur la Princeton offence, l’aptitude de Mike Brown à diriger l’armada, le leadership de Kobe – « il va vouloir montrer que c’est lui le patron dans les premières semaines mais ensuite il scorera moins, il va laisser les autres faire le travail » nous explique un confrère.

Plumitifs et cadreurs se demandent si Nash a le dos assez solide pour faire la différence, si OKC avec Perkins et Durant n’a pas les armes idéales pour faire déjouer le cinq de rêve de Jim Buss et Mitch Kupchak. Bref, ça jacte, ça discourt, çà prend des paris, ça critique, ça encense. Et les joueurs dans tout ça ? Pour vous la faire courte, pour espérer tendre le microphone près de Dwight, Kobe, Nash ou Pau, il fallait soit : être le jumeau de Gidza Muresan, être muni d’une échelle, frapper quelques confrères et les laisser pour mort au sol, ou avoir emprunté quelques ressorts à l’inspecteur Gadget. « On n’a pas encore joué un match que c’est déjà la folie. Mais on s’en doutait, on y est préparé », confie le très affûté Andrew Goudelock, qui a changé d’agent, perdu presque 4 kilos en une semaine de périple chinois et se délecte déjà de la présence du « clown » Howard, comme le surnomme Metta World Peace.

Andrew Goudelock : « avec toutes ses stars, j’ai l’impression d’être dans un jeu vidéo »

« C’est impossible de ne pas bien s’entendre avec lui. Il sourit tout le temps, est en permanence de bonne humeur et vous met à l’aise. Il est tellement gentil. C’est génial de l’avoir, surtout pour moi car ça fait un gars de Georgie en plus dans l’équipe. On est trois maintenant. Quand je suis allé le voir pour la première fois,  je lui ai rappelé qu’on avait joué l’un contre l’autre au lycée, sans penser une seconde qu’il s’en souviendrait. Mais il a tout de suite remis le match, il a rigolé « oué on vous avait d’ailleurs bien humiliés ». Avec tous ces joueurs autour de moi, j’ai l’impression d’être dans un jeu vidéo », poursuit Drew, conscient qu’il va devoir cravacher pour attaquer la saison dans les 15.

« En fait, c’est comme si il ne restait plus qu’un spot à prendre », nous avoue-t-il. « Que je joue en 1 ou en 2 je m’en moque. C’est l’avantage d’être un combo gard, je peux être efficace sur les deux. »

Efficacité, le mot revient aussi dans la bouche du jeune trentenaire Chris Duhon. L’ancien meneur des Bulls et des Knicks a bossé comme un rookie tout l’été.

« Je suis revenu aux fondamentaux », confesse-t-il. « Par déficience physique et mentale, je n’ai pas été bon ces deux dernières saisons. J’en suis conscient et c’est pour ça que j’ai passé l’été à travailler, notamment mon shoot. Etre ici est une énorme opportunité pour moi à ce stade de ma carrière. Je dois trouver un moyen d’apporter quelque chose, je suis là pour ça et on a tout le training camp pour prendre nos marques et débuter le processus d’alchimie collective. Cela va prendre du temps, mais j’ai tellement hâte que n’y vois que du bonheur », nous assure l’ex-Magic.

Jordan Hill : « Kobe reste le boss »

Jodie Meeks n’a pas l’expérience de Duhon mais il sait déjà qu’il va devoir mettre ses shoots s’il veut assumer son statut de doublure de Kobe. « Ils m’ont pris pour ça », confirme l’arrière-shooteur, lucide comme son compère Jordan Hill. « Que ce soit en 4 derrière Pau ou pour remplacer Dwight s’il a des fautes ou est blessé, je suis prêt et je connais mon rôle », tonne le tatoué aux dreadlocks. « Revenir ici était pour moi la meilleure chose, pour ma carrière et ma famille. Etre dans cette équipe et jouer le titre, c’est énorme et je me sens béni. On a tous hâte que ça commence. » Et au fait Jordan, rassure-nous, c’est toujours Kobe le patron non ?

« C’est lui le boss oui. Il a cinq titres, il est là depuis 16 ans, c’est son équipe et rien ne changera ça. »

Ouf, on va mieux. Et Metta World Peace, Antawn Jamison, et coach Brown ils en pensent quoi eux ? Vous le saurez en lisant Busa demain, jeudi et vendredi.

C’est aussi ça le Media Day, le droit de vous teaser !

 

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