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Alexis Ajinca : « je vais beaucoup apprendre avec Larry Brown »

La “French touch”, Alexis Ajinca l’impose dans les vestiaires des Bobcats à défaut de le faire sur le parquet. C’est en costard-cravate que le pivot rookie de Charlotte a pris le temps de bavarder avec Basket USA. Son équipe vient de perdre à New-York et sur la feuille de stats derrière son nom, trois lettres qui font le quotidien du Français depuis l’ouverture d’une saison qui risque d’être difficile: DNP. Mais Alexis a le sourire dans le vestiaire vétuste du Madison Square Garden. Entretien exclusif.
Alexis, ce début de saison sur le banc est une déception ou tu t’attendais à cette situation ?
Je suis pas déçu car je ne m’attendais pas à arriver et à jouer 15 minutes. Faut en passer par là, je l’ai fait avec Toulon donc ça ne dépayse pas trop. J’attends mon heure et quand elle sera là je serai présent.
Larry Brown n’aime pas changer sa rotation en cours de saison, ça veut dire que tu t’attends à une première saison d’adaptation et d’apprentissage ou tu penses gratter du temps de jeu avant la saison prochaine ?
Je pense que je peux gagner du temps de jeu, je peux y arriver. Après, Larry Brown il a toujours eu des grosses équipes et ça peut expliquer qu’il n’a jamais voulu changer. Là c’est sa première année avec une équipe un peu plus faible que celles qu’ils a eues jusque-là donc on verra ce qu’il va faire.
Quand on débarque de Pro A, le niveau physique en NBA c’est un autre monde non?
Carrément (rires). Ici ça donne de vrais coups. Les prises de position sont difficiles mais c’est en l’air que ça pousse beaucoup, donc sur les côtés il faut que ton corps soit bien blindé.
Comment ça se passe pour toi aux entraînements, tu fais bonne figuration ?
Je fais du bon travail, je suis content de moi. Ici y’a peut-être moins d’entraînements mais ils sont intenses, on fait beaucoup de cinq contre cinq. Le coach m’a encore dit ce matin que j’avais fait un bon entraînement hier donc on va continuer comme ça, à jouer dur. On verra ce que ça donne.
Etre coaché par une sommité et un pédagogue comme Brown, c’est a priori une chance pour un jeune joueur comme toi. Tu confirmes ?
C’est clair. Je suis assez impressionné d’avoir un coach comme ça. Je pense qu’il va beaucoup m’apprendre dans la vision du jeu, il va m’apporter beaucoup. Il est tout le temps là pour remettre l’équipe dans le bon chemin quand ça part en vrille. C’est une bonne chose d’être tombé dans cette équipe.
Tu bosses beaucoup individuellement ?
Oui, je fais une heure de musculation avant chaque entraînement et je bosse beaucoup mes mouvements face au panier et au poste.
Bon, question obligatoire sur ton niveau d’anglais. Ça va, t’arrives à communiquer ou c’est difficile ?
J’avais un niveau correct avant d’arriver donc ça va. J’ai commencé seulement depuis cette année à m’y mettre plus sérieusement. J’ai eu du mal pour la draft, mais là c’est nickel. Bon y’a encore des moments où je comprends pas car ils ont leur expression du ghetto. C’est aussi un peu chaud parfois quand le coach parle mais dans ces cas là je me débrouille, on me donne un synonyme et c’est bon. Franchement, à part ces nouveaux mots je comprends tout.
T’as des affinités particulières avec des joueurs dans le vestiaire ?
Nazr Mohammed est là pour m’aider. Y’a aussi Matt Caroll car son frère a joué en France. Ils savent par où je passe, ce que je vis donc ce sont des supers soutiens. Dans l’ensemble tout le monde est adorable avec moi, personne ne m’a mis des battons dans les roues.
Un rookie frenchie ça se fait chambrer méchamment ou pas ?
Un petit peu mais ça va. Y’a que Morrisson qui arrête pas de me titiller avec l’équipe de France de football qui ne marche pas bien. Il est incroyable ce mec là, il adore le foot. Il connait tous les joueurs des Bleus. C’est incroyable ça un Américain qui suit le foot.
T’as des contacs avec les autres Français ?
J’ai déjà vu Boris, que je connais depuis un moment. J’ai son numéro. J’ai aussi celui de Mike Pietrus, Ronny Turiaf. Et bien entendu celui de Nicolas (Batum), j’ai quand même été avec lui pendant cinq ans. C’est une bonne équipe pour Nico, il va s’en sortir.
Et à Charlotte tu te sens déjà chez toi, ça te plait ?
Oui c’est cool. Les gens sont super gentils avec moi, cinq jour après que je sois arrivé dans ma maison la voisine s’est pointée pour m’offrir des brownies. C’est pas en France que ça arriverait ça. Chez nous ça serait plutôt du genre à regarder à travers la fenêtre pour dire “t’as vu y’a un noir qui vient d’arriver” (rires).
La famille ne manque pas trop ?
Ils sont là pendant deux semaines là car on joue beaucoup de matches à domicile à part ce déplacement à New-York. Et puis j’ai mon meilleur ami qui est venu habiter avec moi, comme j’ai une maison il a sa chambre. C’est mon meilleur pote depuis dix ans, je connais tout de lui donc y’a pas de soucis.
Last but not least, t’as eu le privilège de bavarder avec Michael Jordan ?
Un petit peu, mais très rapidement. Par contre il arrête pas de me chambrer en disant que y’a pas de basket en France. Mais il est con parce qu’il fait un camp en France et il est venu plusieurs fois. Mais qu’est-ce que tu veux que je dise, je dis oui et voilà.
On ne contredit pas Sa Majesté c’est ça ?
Non. T’as encore vu l’ovation qu’il a eue ce soir, c’est la folie. Et en plus à New-York.

(Benjamin Adler, envoyé spécial à New York)

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