Après sa victoire dimanche au Staples Center devant les Lakers, Indiana conforte sa troisième place à l’Est, et poursuit sur sa lancée de la fin de saison dernière (qualification en playoffs).
Basket USA a discuté de ce démarrage canon avec Danny Granger.
« Notre équipe est encore meilleure maintenant. Nous avons David West et George Hill. Le banc est plus efficace, il y a plus de profondeur et nous avons plus de vétérans qui ont l’expérience pour accompagner notre progression », développe l’ailier All Star (2009).
Qui dit plus d’armes offensives, dit meilleur équilibre. Pour Granger, qui n’a jamais aussi peu scoré depuis 2007 (16,1 pts à 35%) cela explique ses statistiques en baisse :
«La marque est plus équilibrée, on a de meilleurs joueurs donc l’équipe a moins besoin de mes points. »
« Le lockout a équilibré le niveau général »
Et visiblement à entendre son ton confiant et rassurant, le 17e choix de la draft 2005 ne doute pas. Ni ne s’offusque des critiques qui le visent depuis le lever de rideau d’une saison pas comme les autres.
« Toutes les équipes sont moins performantes qu’elles ne le voudraient à cause du lock-out, ça nous met sur un plus grand pied d’égalité je pense », nous lance-t-il, confiant que la capacité d’Indiana à aller loin en playoffs.
Dans tous les cas, même dauphin des Bulls dans la Central, rien ne change vraiment pour les Pacers de Larry Bird :
« Personne ne nous attend jamais donc nous n’avons aucune pression de plus. Nouveau statut ou pas çà ne change rien pour nous. On peut battre n’importe qui et on le sait. »