Les Lakers s’en remettent à Derek Fisher à trois secondes du gong pour arracher un succès dans la douleur face à des Mavs maladroits et décevants (73-70).
La revanche des derniers playoffs n’a pas assumé son standing, c’est le moins que l’on puisse dire. Sans sa fin de joute haletée, le public aurait pu clamer le remboursement.
Les héros sont fatigués
Par où commencer le compte rendu d’un match aussi ennuyeux qu’atypique pendant 46 minutes ? Par un fait rare, le fanny de Kobe et Dirk (0/9) dans le premier quart-temps. Appelez le Guiness Book ! La star se nomme donc Lamar Odom. Comme attendu. Mr Kardashian reçoit une standing ovation émouvante et motivante à son entrée en jeu (rapide).
Le 6e homme de Rick Carlisle se montre plus prolifique en 12 minutes que sur tout un match en moyenne (7 pts). Avec Pau à 1/5, les Lakers bénissent la maladresse des Mavs, qui peuvent regretter que le trir primé d’Odom au presque buzzer ne leur donne qu’un faible matelas sur lequel thésauriser (18-15 ) .
Le premier panier de Dirk Nowitzki intervient après 12 minutes. Kobe aura besoin de deux de plus. Il en mettra trois pour terminer la période mais le patron angelino se nomme Andrew Bynum, qui est à une prise du double-double à la pause à l’image de Lakers dominateurs sous les paniers. C’est bien son seul fait d’arme à la mi-temps. Dallas conserve son pécule (39-35) au bout d’un spectacle de piètre qualité. On s’emm… sec au Staples : 38% d’adresse,15 balles perdues et une intensité aussi nulle que le temps de jeu de Rodrigue Beaubois.
Un match de gala ça ?
Zwehuhduehddkjnknknkn…. oups pardon, on a tapé un roupillon sur le clavier. Qu’a-t-on raté ? Rien à part le réveil du grand blond à la bague en or. Kobe est toujours à la rue et sans son premier pourvoyeur de points, les Lakers rament : amorphes, sans mouvement et visiblement peu concernés par l’enjeu, une revanche à prendre et un deuxième revers.
Mais bon le champion en titre s’en tamponne aussi, au moins autant que Mark Cuban avec les sélections nationales. Après trois périodes, le score ferait même rire un club grec : 51-46. Triste à voir et rien à en tirer : 33% de moyenne chez les deux dormants du soir et un horrible 4/29 à 3- points au cumul. Bonjour l’ennui. Au moins Ian Mahnimi s’offre du temps de jeu à bon escient et tente même un « in your face » sur McRoberts.
Fish’ vous passe le bonsoir !
Il faut attendre un dunk renversé sur alley oop de Josh McRoberts pour que le public s’enflamme un tantinet. Il le mérite, il été patient jusque-là. Kobe est sur le banc pour débuter ce quatrième quart temps, Bynum sera donc l’option numéro un. Pas pour longtemps, KB24 revient et sort sa troupe de la léthargie. Par intermittence mais c’est déjà ça de gagné. Surtout que la suite ressemble enfin à du basket.
Sous l’impulsion de Derek Fisher et Kobe, les Lakes inversent la tendance. Comme par hasard, dans le money-time les Angelinos sont plus appliqués, à l’instar d’un move d’école de Bynum sur Odom (+ 5 pour les Lakers). Il reste deux minutes et le Staples évacue sa frustration.
Un méchant et fort malvenu marcher de Dirk à 40 secondes du gong et +2 pour les locaux place la franchise aux 16 bannières en ballottage favorable. Mais Kobe rate le coche et Terry se fait un plaisir d’égaliser dans une raquette vide (70-70). Où était la défense ? Sur la dernière possession, Fisher se joue de celle des Mavs, concentrée sur Kobe bien évidemment. Nothing but net à 3 secondes du buzzer. La tentative d’imitation de Vince Carter (qui se blesse sur l’action !) est trop fade pour envoyer les Mavs en prolongation.
Le champion reste convalescent. Mike Brown se contentera juste du succès avant le déplacement en Floride, chez le Heat et le Magic.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.