Les deux camps ne voulaient pas d’une saison à 50 matchs, comme en 1999. Alors, ils se sont mis autour d’une table avec la ferme intention de trouver un accord sur les points de tension. Comment ? En coupant la poire en deux.
Steve Aschburner, de NBA.com, nous détaille tout ça.
- Pour les équipes en-dessous de la luxury tax, la mid-level exception sera de quatre ans chaque saison. Et non pas alternativement de quatre puis trois ans, comme c’était proposé. Le salaire maximal sera de 5 millions de dollars.
- Pour les équipes au-dessus de la luxury tax, il y aura une mini mid-level exception, d’un montant plus faible.
- Les joueurs ont accepté de monter les retenues sur salaires (escrow tax) à 10%, tout en s’assurant que celles-ci seraient plafonnées.
- Les sign-and-trade, type Carmelo Anthony, ne seront pas supprimés mais modifiés dans le nouvel accord. Cela devrait affecter Dwight Howard et Deron Williams s’ils venaient à quitter Orlando et New Jersey.
- 1% des revenus sera destiné à un fond chargé de verser une retraite aux joueurs entre 35 et 50 ans, ainsi que pour financer les études.
- Les équipes n’auront plus que trois jours, au lieu de sept, pour égaler l’offre faite aux free agents restrictifs. Les qualifying offers, pour les rookies en fin de contrat, devraient aussi être revalorisés.
- D’autres compromis ont apparemment été faits sur les taxes cumulatives en cas de franchissement de la luxury tax sur plusieurs années consécutives. Les équipes, comme les Lakers par exemple, qui payaient beaucoup de « luxury tax » en paieront encore davantage. Jusqu’au double environ.
D’autres détails restent néanmoins à régler, comme l’âge d’entrée à la draft (peut-être augmenté à 20 ans et deux années d’université), les tests anti-dopage et l’envoi des joueurs en D-League. Mais cela devrait être facilement négociable.