[Que sont-ils devenus] Eddie Robinson (ex-Hornets et Bulls)

Vous ne connaissez pas Eddie Robinson ? Souvenez-vous, cet ailier fantasque avec un jump de fou et un shoot affreux…

7 points et 3 rebonds en 278 matchs joués, ça ne vous dit rien ?

Basket USA vous rafraîchit la mémoire.

Complètement affolant chez les Hornets

Magnifique sous la tunique des Hornets, Eddie Robinson (2m03, 25 ans) squattait littéralement les Top 10 du début des années 2000 avec son bandeau sur la tête aussi haut que le cercle dans lequel il venait violenter la balle orange de dunks assourdissants. Il avait des bras tentaculaires, et surtout de la dynamite dans les baskets, E-Rob détonnait !

Puis, ce fut la chute. Aussi brutal que son envol, en fait. Eddie Robinson avait touché le pactole après avoir lentement mais sûrement trouvé un rôle d’énergizer en sortie de banc pour le Charlotte de Baron Davis, Eddie Jones et autres Ricky Davis. C’était l’époque d’un Charlotte plein de promesses… et surtout plein de jump ! Chicago croyait avoir fait la bonne affaire en signant le larron à 32 millions de dollars pour 5 ans.

Définitivement affolant pour les Bulls

Mais avec un shoot extérieur toujours aussi suspect et une attitude pour le moins troublante (102 matchs ratés en 3 saisons), l’ailier aux jambes de feu se faisait rapidement éjecter en 2004 alors que les deux dernières années de son contrat était rachetées par des Bulls excédés.

Peu professionnel mais pas mégalomane pour autant (Robinson avait engagé une équipe financière qui gérait son budget pendant sa courte carrière NBA en limitant Eddie à 1000 dollars par mois outre les factures de base), l’ancien de Central Oklahoma (en division II) a continué à pratiquer le basket. Il était avec l’Idaho Stampede en NBDL en 2006-07 (15 points de moyenne) après avoir tenté de revenir en NBA avec les Hornets en 2005.

Sélectionné ensuite 14^ème par Albuquerque dans la draft NBDL de 2008, Robinson ne se verra même pas offrir de contrat pour une nouvelle saison dans l’antichambre de la grande ligue. On se dit que le personnage a inéluctablement tiré sa révérence…

La NBDL, et maintenant la CNBL

Et puis, le 21 septembre dernier, on apprend par nos confrères du Flint Journal, localité du Michigan où Eddie a commencé à taper la balle avec les Flinstones Mateen Cleaves, Mo Peterson et Charlie Bell sur les playgrounds locaux, que Robinson est de retour aux affaires. A Halifax, Canada.

« Je croyais que c’était plus proche de Toronto. J’ai fait une recherche Google et je me suis dit : fichtre, ça fait loin… Mais bon, c’est toujours intéressant de découvrir de nouvelles régions et différentes cultures. J’adore jouer. Et le basket peut t’amener partout ; il peut te faire voyager à travers le monde… quand j’ai reçu votre appel, j’ai tout de suite dit ‘oui.’ »

Un phénomène, on vous dit…

Un alley oop pour lui-même en match !