Dans une conférence de presse organisée par la Fédération, Nicolas Batum s’est expliqué par téléphone depuis la villa Navarre où l’EDF est actuellement en stage de préparation, sur son transfert au SLUC Nancy qui est désormais officiel.
« Viser le Top 16 ! »
Après en avoir eu la primeur sur Basketsession, chaque journaliste a pu avoir sa part de Batum et ses impressions sur ce retour dans notre championnat LNB. Honnêtement, on n’en a pas appris beaucoup plus tant la couverture médiatique de ce transfert est déjà monstrueuse à l’échelle hexagonale. On sait cependant que l’ailier des Bleus quittera ses partenaires après le match contre l’Espagne à Almeria et se rendra le 11 août en Lorraine pour rendre une première visite de courtoisie à son futur club.
Questionné à nouveau sur les raisons de ce retour, Batum a été clair en déclarant que « son amour du jeu passe avant tout. Je suis basketteur professionnel à ce jour, et je veux donc continuer à jouer. » Bien conscient de ce que la situation à Nancy lui propose (l’Euroleague, des responsabilités, un coach qui implique ses ailiers), Batman ne se met pas pour autant de pression particulière.
Il vient jouer en France « pour que sa famille puisse venir le voir jouer » tout en se montrant ambitieux pour son nouveau club lorrain quand à l’Europe.
« On peut viser le Top 16. Notre groupe est très abordable. »
Un rapatriement d’urgence en fin de lock-out
Outre le fait que ce transfert ouvre donc une nouvelle page de l’histoire du lockout version 2k11, il sera tout à fait intéressant de voir à la fois les performances et donc la progression réelle de Batum durant ses trois années passées sous la férule de McMillan. Masi également les possibles conséquences sur les autres français de NBA que Nicolas Batum tend à dégonfler car il n’en a encore parlé à ses coéquipiers de l’équipe de France.
Déjà conquis par son coéquipier John Linehan, « un meneur qui sait faire gagner son équipe » (Cholet 2010, Nancy 2011), sa situation contractuelle reste encore et toujours problématique. Nancy jouera donc l’an prochain avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête : dès que le lock-out sera levé, Batum aura 48h pour revenir à Portland et débuter une nouvelle saison. De NBA cette fois.