Grève en NBA : quelles conséquences sur les coaches ?

Agent de coaches et de dirigeants NBA, Steve Kauffman possède une solide expérience du lock-out puisqu’il a déjà vécu celui de 1999.

Pour Basket USA, il met en lumière les conséquences du conflit sur les coaches et les assistants qui, eux aussi, ne peuvent plus exercer leur métier, mais qui surtout ne peuvent pas forcément signer à l’étranger…

Est-ce que le lock-out bloque votre activité ?

Il y a encore des postes de coach à pourvoir en NBA, à Minnesota notamment. On a également de très bons assistants à placer mais c’est vrai que le conflit rend les choses très compliquées.

Pourquoi, c’est si compliqué ?

Il est difficile mais obligatoire d’évaluer les besoins de chaque équipe et de jouer un peu aux chaises musicales. Mais dans le même temps, comme pour les joueurs, on est également à l’affût des offres en provenance d’Europe. On explore toutes les options à l’heure actuelle.

Est-ce qu’un entraîneur peut, comme un Deron Williams, s’engager en Europe alors qu’il est sous contrat en NBA ?

S’ils sont sous contrat, c’est impossible. Il faut bien se mettre en tête que le lock-out concerne le syndicat des joueurs , les propriétaires et la NBA. Les GM ou les scouts sont employés de la franchise et ils ne peuvent pas signer ailleurs s’ils sont sous contrat.

En revanche, un coch libre, peut donc signer à l’étranger ?

Oui, et on a déjà réussi à placer Kenny Natt qui était assistant coach à Sacramento et Cleveland. Il a accepté de coacher l’équipe nationale d’Inde .

L’Asie et plus particulièrement la Chine font partie des pistes étudiées ?

C’est plus compliqué qu’on ne le croit de mettre des joueurs et des dirigeants en Chine. Bien sûr, on regarde toutes les possibilités qui s’offrent à nous, mais je pense que cela dépendra de l’équipe qui nous contacte.