Quelles sont les équipes qui évitent le plus la « luxury tax » en NBA ?

Pour la première fois depuis 2005, les Pacers semblent prêts à payer la « luxury tax » en conservant Myles Turner. C’est que la franchise de l’Indiana, comme d’autres équipes situées sur des « petits marchés » de la Grande Ligue, évite soigneusement de mettre ses comptes dans le rouge…

À ce grand jeu, les champions sont les Hornets et les Pelicans, qui n’ont carrément jamais payé de « luxury tax ». La franchise de La Nouvelle-Orléans devait s’en acquitter pour la première fois cette saison mais, avec les blessures, elle a réussi à manœuvrer pour finalement passer sous la barre fatidique à l’issue de la campagne.

Les Pistons, les Hawks, les Wizards et les Grizzlies évitent également soigneusement de dépasser la « luxury tax », cette taxe qui sanctionne les franchises dont la masse salariale dépasse trop.

Introduit en 2002, ce système a aussi été globalement évité par les Spurs, qui ont donc réussi à remporter quatre titres sur la période sans faire exploser leurs comptes, grâce notamment aux efforts financiers de leur « Big Three », Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili, qui a toujours laissé de la flexibilité à leur franchise.

Toutefois, il faut noter que l’évitement de la « luxury tax » n’est pas qu’une affaire de petits marchés. Chicago est ainsi le 3e marché américain, alors que Houston est le 6e, et les Bulls comme les Rockets n’aiment pourtant pas se faire taxer de la sorte. Pour les deux clubs, ce n’est ainsi arrivé que deux fois en 23 ans !