En vacances depuis longtemps, CJ McCollum est à Abu Dhabi, afin d’encourager son frère Errick McCollum lors du Final Four de l’Euroleague, où il affrontait le Panathinaikos avec son club turc du Fenerbahce.
C’est d’ailleurs avec un beau maillot du Fener que l’arrière des Pelicans a suivi le match dans les tribunes.
Le problème, c’est qu’Errick n’avait pas marqué à la mi-temps, et même si son club menait face à l’équipe grecque, maladroite de loin mais qui avait récupéré Matthias Lessort, il devait hausser le ton après la pause.
« Je devais être agressif » a-t-il expliqué à BasketNews après le match. « Ma femme et mon frère m’ont envoyé des messages à la mi-temps. Ils m’ont dit d’être agressif et, vous savez, je devais les écouter. »
La fierté de son frère
Alors que le Panathinaikos revenait au score dans le troisième quart-temps, il va d’ailleurs inscrire sept points en quelques minutes pour relancer son équipe, avant de finir la rencontre d’un 3-points dans le « clutch ».
Au total, il va marquer ses 13 points en seconde mi-temps pour permettre à son équipe (82-76) d’atteindre la finale.
« En début de match, ils faisaient des prises à deux, ils étaient très agressifs. Je devais ouvrir le jeu en créant et je pensais que, peut-être, ça allait être un match de passeur pour moi. Mais quand j’ai vu qu’on avait du mal à marquer des points, j’ai eu le sentiment qu’il fallait que je sois agressif. Et quand je mets un ou deux tirs, alors je sais que toutes les opportunités s’ouvrent » conclut-il sous les yeux de son petit frère, fier de son aîné.