Les Pacers peuvent-ils se servir de leur demi-finale de conférence remportée face aux Knicks l’an passé pour préparer ce nouveau duel ? Pas vraiment, explique Rick Carlisle, « tant il y a de nouveaux éléments ».
Avec les arrivées de Karl-Anthony Towns et Mikal Bridges, New York est ainsi une équipe très différente de celle qu’Indiana avait éliminée la saison dernière. Mais il y a une chose qui n’a pas trop bougé : le rebond.
Car ce n’est vraiment pas la force de ce groupe d’Indianapolis, qui est bon dernier dans ces playoffs au niveau des rebonds offensifs (21.6% des tirs récupérés contre 32.1% pour les Knicks). Jusqu’à présent, la troupe de Rick Carlisle limite les dégâts au rebond défensif, en laissant même moins de points (16.2) que celle de Tom Thibodeau (16.4) sur seconde chance. Mais il va falloir que ça continue face à une équipe de New York « tenace » dans le domaine.
« Une clé énorme dans cette série »
Avec Mitchell Robinson (3.8 rebonds offensifs par match), Josh Hart (2.3), Karl-Anthony Towns (2.1) ou OG Anunoby (1.3), les Knicks ont ainsi quatre joueurs qui aiment gratter des possessions supplémentaires.
Du côté des Pacers, le meilleur rebondeur offensif de l’équipe est Aaron Nesmith, avec 1.3 prise offensive par match.
« Ils ont un vrai système en place pour les rebonds offensifs » explique Rick Carlisle. « Et quand ils récupèrent des rebonds offensifs, ils sont d’une efficacité phénoménale. Ça va être une clé énorme dans cette série. »
Myles Turner sera ainsi en première ligne, admettant qu’on ne « peut pas sous-estimer l’importance du rebond ».
« C’est une équipe dure au mal », conclut le pivot. « Elle dicte le rythme du jeu et veut jouer sur demi-terrain. Ils ont (Josh) Hart et tous ces gars qui font le sale boulot … Nous avons du pain sur la planche ».