NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
CLE
IND1:00
OKC
DEN3:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • CLE1.32IND3.55Pariez
  • OKL1.21DEN4.65Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Attention à l’excès de confiance pour les Wolves

NBA – Se voir trop beau et ne plus jouer avec intensité, ce fut le péché mignon des Wolves cette saison. On l’a encore vu en début de Game 4 et maintenant que le plus dur est fait, il faut conclure.

Anthony Edwards MinnesotaComme ils n’étaient pas annoncés favoris de la série contre les Lakers, les Wolves ont joué avec intensité, sérieux et envie jusqu’au bout. Minnesota a ainsi éliminé avec autorité Los Angeles, en cinq matches. Puis, menés 1-0 face aux Warriors, ils ont réagi, en profitant notamment de l’absence de Stephen Curry.

Au moment de commencer ce Game 4, Anthony Edwards et ses coéquipiers avaient la main sur la série. Paradoxalement, c’est la pire des situations pour eux. La preuve avec la première période, où Golden State a inscrit, sans son meilleur joueur, 60 points.

« On faisait 85% de notre travail en première période », regrette Chris Finch, qui a donc pris la parole à la pause pour réveiller ses troupes. Rudy Gobert et Anthony Edwards aussi ont élevé la voix. Oui, l’adversaire est privé de Stephen Curry, et oui, il y a 2-1 dans la série, mais Minnesota n’avait pas encore rejoint la finale de conférence…

« J’ai dit aux gars qu’on avait encore deux victoires à arracher et qu’on jouait, à cet instant, comme si on avait déjà les quatre succès », raconte l’arrière. « On jouait comme si les Warriors allaient lâcher, mais les connaissant, connaissant Steve Kerr, ils n’allaient jamais lâcher. On devait trouver une solution car si on continuait de jouer comme ça, on allait perdre. »

Conclure à domicile

La solution est rapidement arrivée, portée par un Anthony Edwards qui marque 16 points dans le troisième quart-temps. Les Wolves remportent ces douze minutes sur le score de 39-17 et filent vers la victoire, celle du break dans la série. Rudy Gobert l’avait parfaitement expliqué dans le courant de la saison : l’attitude de cette équipe est capitale, voire constitue le baromètre ultime. Elle ne doit se méfier que d’elle-même.

Quand Minnesota joue avec l’urgence, avec l’envie de tout casser et de tout avaler, c’est une des meilleures formations de la ligue. Et inversement : dès que les troupes de Chris Finch lèvent le pied de l’accélérateur, ils deviennent des proies. Comment gérer cette avance de 3-1 alors, face à une équipe diminuée ?

« On doit être bien présent et comprendre que ces situations sont cruciales », prévient Nickeil Alexander-Walker avant le Game 5 à Minneapolis. « On a une chance de conclure chez nous plutôt qu’ailleurs et on doit gagner. » 

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités