Pour revenir dans la série, Kenny Atkinson a sorti une défense de zone (en 3-2), dans le Game 3, pour déstabiliser les Pacers. Un pari gagnant, logiquement reconduit dans le Game 4. Sauf que, cette fois, Rick Carlisle avait une réponse et les Cavaliers n’ont jamais réussi à ralentir Indiana, étant même écrasés en première période.
« On a eu une meilleure attitude pour attaquer la zone. On l’a fait avec urgence et attitude. C’est le plus important », commente le coach des Pacers. « On a affronté plus de zones que n’importe quelle équipe cette saison. Il faut qu’on s’adapte, mais l’ajustement le plus important, ce fut celui de notre attitude, de notre niveau d’agressivité. »
Pour Tyrese Haliburton, cette victoire, qui donne un avantage certain à Indiana (3-1), c’est surtout le fruit du travail tactique de son entraîneur.
« Le coach est un savant dès qu’il s’agit de faire des ajustements et de tirer le meilleur des gars », admire le meneur de jeu des Pacers. « On a suivi son exemple. Son intensité en playoffs est facile à suivre. Face au dernier match, face à une telle chute, il donne le ton à l’entraînement ou pendant les séances vidéo. »
Après avoir disputé deux finales de conférence de suite, avec Detroit puis Indiana, en 2003 et 2004, Rick Carlisle, qui a gagné le titre entre-temps en 2011 avec Dallas, n’est pas loin de récidiver plus de vingt ans après. Alors que sur le papier, ses Pacers n’étaient pas favoris pour cela, ni en 2024 ni ce printemps.
« Il fait un tel travail d’équité, au niveau des relations, avec chacun d’entre nous qu’on sait qu’il ne veut qu’une chose pour l’équipe et la franchise : le meilleur », poursuit le All-Star. « On a beaucoup de conversations lui et moi, et lui avec les autres. On le voit toujours assis avec un joueur dans la salle d’entraînement. C’est vraiment important je trouve et c’est pourquoi il est le meilleur dans ce qu’il fait. »