L’entame du Thunder fut la meilleure, avec un Chet Holmgren qui fait des misères à Jalen Duren, en attaque comme en défense. La défense d’Oklahoma City est déjà en place, l’attaque également, n’étant pas gênée par la zone des Pistons. Les paniers primés de Tim Hardaway Jr. évitent simplement un plus gros écart mais la différence est réelle (41-27). C’est trop facile pour le Thunder d’aller marquer dans la raquette de Detroit. Heureusement, « THJ » est vraiment bouillant et les Pistons réussissent à revenir à la pause (65-59).
Les efforts sont un peu balayés dès les premiers instants de la seconde période, avec un 10-0 pour le Thunder. Les Pistons semblent si près, si loin à chaque fois, alors qu’en plus, Shai Gilgeous-Alexander n’est pas dans un grand soir (97-81). Il faut tout miser sur le dernier quart-temps, avec un Malik Beasley qui trouve enfin la cible après de longues minutes de maladresse.
Detroit passe un 7-0 et commence à rêver. Mais la suite est gâchée par le déchet technique : des shoots ratés, des ballons perdus. Le Thunder retrouve son calme, met quelques tirs pour se donner l’air et s’impose 119-103.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Le bon match de Chet Holmgren. Même s’il a marqué 33 points, Shai Gilgeous-Alexander n’était pas en grande forme avec un faible (pour lui) 10/26 au shoot. La victoire d’Oklahoma City fut surtout collective avec un cinq majeur épais. Et celui qui s’est le plus montré, c’est Chet Holmgren, en compilant 22 points, 11 rebonds, 5 contres, 4 passes et 2 interceptions. Il a grandement gêné Jalen Duren et a fait des différences importantes.
– Onzième victoire de suite pour le Thunder. Avec désormais un bilan de 64-12, les leaders de la ligue peuvent encore viser les 70 victoires grâce à ce 11e succès d’affilée. Pour atteindre ce chiffre mythique, entrer dans l’histoire et égaler les Bulls de 1995/96 et les Warriors de 2015/16, il faut finir la saison sans perdre un seul match.
– Les Pistons ont fait les efforts mais manqué de justesse. Jamais largués mais jamais vraiment en position de faire mettre un genou à terre à leur adversaire, les joueurs de Detroit ont connu une partie frustrante. Ils étaient au niveau pour résister et rendre les coups, mais avec 18 ballons perdus et un 5/24 à 3-pts si on enlève la performance de Tim Hardaway Jr. (5/9), plus les 58 points encaissés dans la raquette, les boulets aux pieds étaient nombreux pour suivre le rythme d’une équipe comme Oklahoma City. Néanmoins, même sans Cade Cunningham, ils ont tenu jusqu’à la fin du dernier quart-temps là où d’autres formations explosent bien avant.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.