Avec déjà trois défaites d’affilée, la pire série de leur saison, et la fatigue qui montrait le bout de son nez, la réception des Pistons était dangereuse pour les Cavaliers, qui pouvaient ainsi tomber dans la crise en cas de revers. Surtout que le match fut défensif, avec seulement 110 points pour Cleveland.
Et cette saison, quand les hommes de Kenny Atkinson n’arrivent pas à cette barre, ils sont en difficulté : quatre matches, trois défaites… Il fallait donc compenser en défense. Ils l’ont fait avec réussite.
« Ces joueurs ont beaucoup de fierté, notamment concernant leur identité défensive. Il faut savoir gagner les matches de plusieurs manières », rappelle Kenny Atkinson. « On n’avait pas vraiment enregistré une victoire comme ça, sans pouvoir mettre des shoots et en limitant notre adversaire. C’était comme un des matches des années 1980 et c’est bien d’avoir tenu, d’avoir défendu. »
La pire sortie de Detroit
Jamais les Pistons n’avaient aussi peu marqué cette saison, ne finissant cette partie qu’avec seulement 91 points au compteur à 39% de réussite au shoot et 28% à 3-pts.
« On a envoyé un message en défense », estime Max Strus. « Quand les choses ne vont pas bien, ce groupe prend les choses à cœur et sait rebondir. Je suis fier de notre réponse, de nos efforts. On n’a pas été bon offensivement, c’est évident, mais ce n’est pas nécessaire quand on peut défendre aussi bien. »
C’est donc la preuve que les Cavaliers, la meilleure attaque et la 9e défense de la ligue, ne sont pas obligés de coller 130 ou 140 points avec 20 paniers primés pour l’emporter.
« C’était l’essentiel de la rencontre : la défense », ajoute Evan Mobley. « On s’est concentré sur ce point et on a fait un grand match défensivement. L’attaque n’était pas là, mais la défense oui. Elle doit rester l’identité première de notre équipe et on gagnera beaucoup de matches. »