L’année 2025 sera celle de Cooper Flagg ! Le pensionnaire de Duke s’était déjà illustré il y a quelques jours en claquant un énorme « poster dunk » face à Pittsburgh, débutant la nouvelle année par deux double-double. Mais ce n’était rien à côté de la performance XXL qu’il a rendu cette nuit face à Notre Dame.
Le très probable futur numéro 1 de la Draft 2025 s’est en effet fendu d’un record qui sera difficile de déloger, devenant le premier « freshman » (première année) à scorer 42 points dans l’histoire de la mythique ACC ! La démonstration de force a été impressionnante, avec deux paniers à 3-points pour lancer Duke sur un 14-0 en moins de cinq minutes. Le numéro 2 des Blue Devils a poursuivi en faisant l’étalage de sa polyvalence en attaque mais aussi de son efficacité, terminant la rencontre à 11/14 au tir, dont 4/6 à 3-points, le tout sans négliger le show à l’image de son nouveau tomar passé en deuxième mi-temps.
Une performance en bonne place dans les livres d’histoire
Déchaîné jusqu’au bout, Cooper Flagg a atteint la barre des 40 points aux lancers-francs pour assurer la victoire à 40 secondes de la fin (82-76), devenant le premier joueur de Duke à franchir cette barre depuis près de vingt ans (JJ Redick en 2006) ! Acclamé par la foule au moment de sortir, le nouveau phénomène de la NCAA a finalement terminé à 42 points, mais aussi 6 rebonds et 7 passes décisives, pour un succès 86-78 sur Notre Dame, qui a poussé Duke jusqu’au bout en revenant notamment à -4 après avoir concédé 18 points de retard.
Le natif de Newport (Maine), déloge ainsi Olivier Hanlan, qui détenait le record parmi les « freshman », à 41 points inscrits en 2013 avec Boston College, devant Harrison Barnes et Tyler Hansbrough, tous deux à 40 unités. Toujours au rayon histoire, il est devenu le premier joueur de Duke à compiler 40 points, 5 rebonds et 5 passes décisives depuis… Danny Ferry en 1988 ! Ce dernier détient par ailleurs le record ultime de l’histoire de Duke avec 58 points.
Après la rencontre, Cooper Flagg est revenu sur son exploit avec lucidité, deux caractéristiques qui font aussi sa force lorsqu’il est sur le terrain : imperturbable, comme programmé pour faire mal à l’adversaire.
Simple et efficace
« J’étais juste là, à jouer. Quand je suis dans mon match, je ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe. Je suis juste concentré pour jouer à fond », a-t-il déclaré avant d’évoquer son agressivité, gros point fort du match qui l’a conduit à un 16/17 déterminant sur la ligne des lancers-francs. « C’est un élément important du jeu quand tu arrives à entrer dans la peinture et à provoquer des fautes et j’ai réussi à atteindre ce point assez tôt dans le match, ce qui m’a permis de vivre dans la raquette ce soir ».
Avec sa palette offensive et son talent, son calme ressort également de sa performance. Alors qu’il a fêté ses 18 ans depuis un mois, Cooper Flagg est à Duke pour progresser au maximum avant d’entrer en NBA. Et même s’il n’a pas attendu hier pour montrer de quoi il était capable, sa performance à de quoi le promettre à un grand avenir.
« Il est juste lui-même », a résumé son coéquipier Sion James. « Et c’est ce qui fait toute la magie de Cooper Flagg, de savoir rester lui-même. Il ne force rien. C’est juste un basketteur, qui prend les choses comme elles viennent. Il a vu quelque chose qu’il a aimé, et 42 points plus tard, nous voilà ».
La « hype » Flagg ne fait que débuter et pourrait bien prendre une nouvelle envergure dès les prochains matchs, face à Miami avant un déplacement sur le parquet de… Boston College.