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Collègues aux Lakers, Nate McMillan et Scott Brooks en étaient venus aux mains…

NBA – Anciens vieux routiers du circuit, Nate McMillan et Scott Brooks ont vécu une intense rivalité au début des années 1990. Avant de devenir collègues dans le staff de JJ Redick aux Lakers cette saison.

lakers

Ancien podcasteur et commentateur télé, de talent, avant de reprendre les rênes de Lakers confortablement installés dans le Top 6 de la conférence Ouest, avec 20 victoires pour 16 défaites, JJ Redick avait manqué l’info.

Du coup, quand on lui a montré les images du Game 5 des playoffs 1993 entre les Supersonics et les Rockets, alors aux prises pour rallier la finale de conférence, Coach Redick a convoqué ses deux assistants, Scott Brooks et Nate McMillan. Pour vérifier que les deux hommes avaient bel et bien enterré la hache de guerre.

« On ne s’en était pas reparlé jusqu’à ce qu’on coache l’un contre l’autre. Et même à ce moment-là, on se saluait et on se souriait de près. Mais de loin, on se disait, oh, c’est celui-là… », sourit McMillan dans The Athletic. « Mais on est les mêmes ! »

« J’en ai eu assez ! »

Oui, car avant de devenir assistants au sein du staff des Lakers, McMillan et Brooks ont eu maille à partir pendant plusieurs saisons dans les années 1990. Brooks était alors un joueur de bout de banc (entre Philly, Minny et Houston), quand McMillan était l’homme d’une franchise, à Seattle.

Et puis, en 1993, alors que le ton monte en demi-finale de conférence, alors à égalité à 2-2 avant un match 5 sous haute tension, la cocotte minute explose en troisième quart.

McMillan déborde Brooks sur un écran de Derrick McKey que Brooks contourne avant de revenir à la charge. Les coudes sont de sortie et on en vient aux mains…

« Ils avaient Vernon Maxwell qui était déjà une tête brûlée. On était surmotivé de jouer contre eux », précise McMillan. « Et ensuite, Brooks sortait du banc et jouait comme une peste, à s’accrocher et à gratter tous les ballons. J’en ai eu assez ! »

Alors dans sa septième saison, McMillan était le remplaçant attitré de Payton sur le poste de meneur. Tout comme Brooks en face, derrière Kenny Smith. L’un comme l’autre avait fait de la défense, du jeu de l’ombre et de l’attirail du col bleu, leur fonds de commerce.

« Ils se rentraient dans le lard depuis le début du match »

« Ils se rentraient dans le lard depuis le début du match », se souvient l’arbitre de la rencontre, Bob Delaney, dont le petit doigt porte toujours la marque de cette rixe. « Je me suis dit qu’ils allaient bien finir par se trouver. »

Et de fait.

« J’essayais de passer en-dessous. Mais il était trop petit. Donc on s’est retrouvé au sol », raconte McMillan. « Il y a eu une prise de bras et on s’est retrouvé dans la mêlée. Mais sans aucun coup ou quoi que ce soit. »

McMillan, et son coach George Karl, qui était lui aussi intervenu pour séparer Shawn Kemp et Otis Thorpe après une bousculade intervenue dans la cohue, écoperont chacun de 5 000 dollars d’amende. Brooks s’en tirera quant à lui pour 2 000 dollars seulement.

« On a tous les deux dû faire nos preuves à la dure. On n’était pas des scoreurs, on devait être des cols bleus. Des liants dans l’équipe. On devait gratter pour rester dans la Ligue (…) On est très similaire. On ne parle pas pour rien dire. A l’ancienne. Mais il est différent dans sa manière de communiquer. Ce que je n’ai pas. Quand tu me vois, tu ne sais pas si on est à +40 ou -40. Scotty va sourire lui. Il a vraiment de la personnalité. Et il apporte ça au staff et à l’équipe », conclut McMillan. « Je pourrais jouer pour lui. J’ai beaucoup de respect pour lui. »

 

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