Une défaite mercredi soir n’aurait évidemment pas effacé l’excellente saison des Cavaliers, mais c’est sûr qu’une victoire couronne les efforts et les progrès de cette équipe. Car affronter le Thunder qui restait sur 15 victoires de suite était un sacré défi, peut-être le plus important depuis le début de cet exercice 2024/25.
« C’est tellement génial. Ce buzz autour du match, on dirait le tournoi NCAA », commentait Kenny Atkinson avant la rencontre. Le coach, avant le dernier quart-temps, dans le court moment où il répond à ESPN, confirmait que c’était un « excellent match ». Il avait raison puisque ce choc a tenu ses promesses, avec du suspense et un haut niveau de jeu. Voilà pour la forme.
Sur le fond, c’est surtout la victoire des Cavaliers qu’il faut retenir. « Les joueurs ont dit qu’ils n’auraient pas gagné ce match la saison passée », indique le coach de Cleveland. Donovan Mitchell confirme les propos de son entraîneur.
« On était à 31-4 et les gens n’y croyaient toujours pas. Là, on a gagné et rien n’a changé »
« Cela montre notre progression. Je l’ai dit à tout le monde après le match : on n’aurait pas gagné cette partie la saison dernière », insiste l’arrière, qui a été très maladroit avec 11 points à 3/16 au shoot. « Tous les joueurs ont apporté des choses positives, que ce soit des points, des rebonds, de la défense. C’est une victoire collective et c’est ce qui fera qu’on sera l’équipe que l’on veut être. Franchement, c’est une grosse victoire. On peut être satisfait de ça même si ce n’est qu’un succès, qu’on n’a pas gagné le titre, mais on peut être fier. »
Avec 11 victoires de suite, toujours aucune défaite face aux équipes de l’Ouest et un superbe bilan de 32-4, les troupes de l’Ohio sont bien la meilleure équipe de cette première partie de saison. Et battre ce Thunder, dans une rencontre attendue de tous et diffusée sur ESPN, va peut-être ouvrir les yeux des sceptiques.
« C’est très clair qu’on est parmi les favoris. On n’attend pas que les médias nationaux nous valident et disent qu’on en fait partie », explique Donovan Mitchell. « On le sait, nous, mais on doit encore le prouver sur le parquet. On était à 31-4 et les gens n’y croyaient toujours pas. Là, on a gagné et rien n’a changé. On doit continuer d’être nous-mêmes. »