Défaite d’un point face aux Bulls, de quatre la nuit passée face aux Rockets…
Si les Raptors (7v-22d) avaient démarré leur série en cours de sept revers de rang par une fessée reçue de la part du Thunder (-37), ils enchaînent depuis les défaites d’une ou quelques possessions.
Le constat n’est donc pas compliqué à faire : les Raptors ont du mal à finir. L’équipe de Toronto dispose d’ailleurs du pire bilan de la ligue lorsque l’écart est inférieur à 3 points : 2 victoires pour 6 défaites.
« On a été stagnants jusqu’à la fin du match. Ils cherchaient à jouer en isolation plutôt que de jouer notre style, en faisant tourner le ballon, en coupant au cercle et en bougeant. Il y a beaucoup à apprendre de ce match, en particulier pour nos jeunes sur comment finir un match », lâchait Darko Rajakovic après la défaite face aux Nets.
Une fin de rencontre marquée par ce « stepback » – raté – très compliqué à 3-points pour Scottie Barnes devant Nic Claxton à deux minutes de la fin. Ce tir, avec 14 secondes à jouer sur la possession, aurait permis d’égaliser. Un geste osé de la part du leader des Raptors dont l’adresse 3-points planche à 29% cette saison.
Ralentir pour jouer les bons systèmes
« On veut s’assurer d’avoir un bon tir. On essaie de trouver un (bon) matchup, d’exécuter. Et souvent, pour exécuter, il faut ralentir et ne pas être pressé. Je pense que c’est comme ça que ça se passe », rappelait en bon vétéran, Kelly Olynyk.
Celui-ci n’a sans doute pas été davantage convaincu par le tir suivant, toujours face aux Nets, de Gradey Dick en transition. Un tir précipité derrière l’arc contré par Dorian Finney-Smith…
Équipe tournée vers le jeu rapide, les Raptors auraient-ils du mal à être efficace sur demi-terrain dans les moments chauds ?
« C’est naturel : dans les cinq ou six dernières minutes, le jeu se ralentit, il y a plus d’exécution. La dimension physique monte d’un cran. Ce n’est pas si facile de maintenir ce même rythme. Donc l’exécution doit être du haut niveau », réclamait Darko Rajakovic, qui manque par ailleurs de joueurs capables de faire la différence dans les derniers instants.
« On doit avoir un certain nombre de systèmes qui nous permettent d’obtenir un bon tir. Sinon, les équipes vont changer en défense et on va stagner. On prend alors un mauvais tir. C’est ce qu’on essaie d’éviter […] plutôt que de jouer et de se rendre compte : ‘Oh, on n’a pas réussi (à trouver un bon tir), maintenant il reste trois secondes sur la possession’. Parfois, on tombe quand même dans le piège », regrettait Kelly Olynyk.