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Une victoire du Jazz malgré le « chaos » à Detroit

NBA – Le Jazz s’est imposé dans le Michigan malgré un contexte difficile, marqué notamment par un début de bagarre entre Jordan Clarkson et Ron Holland.

JazzUn « poster dunk » puis un pointage du doigt. L’ambiance a commencé à sérieusement chauffer entre les Pistons et le Jazz la nuit passée après cette séquence, au milieu du troisième quart-temps. Les visiteurs menaient confortablement au score, après un premier quart-temps de feu (19-48), quand Malik Beasley est allé écraser un dunk en contre-attaque sur la tête de Keyonte George.

Le vétéran de Detroit décidait alors de pointer du doigt son homologue, un geste lui valant une faute technique pour « provocation ». Puis, alors que Lauri Markkanen convertissait le lancer-franc de la faute, Keyonte George s’embrouillait avec un fan de la Little Caesars Arena.

Mal retombé sur sa cheville gauche un peu plus tôt, le joueur du Jazz, qui a dû être contenu par un membre de son staff face au fan, a finalement pris la direction du vestiaire, tandis que le fan en question était escorté dans le tunnel opposé. Celui-ci a ensuite été autorisé à regagner son siège après qu’on lui a rappelé le code de conduite dans une salle de la ligue.

« Moche et vilain »

Quelques minutes plus tard, Paul Reed a eu la bonne idée de croiser la route de Jordan Clarkson après un panier inscrit. Le ton est monté, le rookie Ron Holland s’est interposé et ce dernier et le joueur du Jazz ont montré les poings, les prémisses d’une bagarre qui n’aura pas lieu. Les deux hommes seront expulsés pour leurs gestes.

Dans la même soirée, J.B. Bickerstaff a écopé d’une faute technique pour avoir crié sur un officiel après une faute qu’il n’approuvait pas, Jalen Rose n’a cessé de chahuter le Jazz depuis son siège, Walker Kessler a saigné du nez…

« C’était très physique, accroché, moche, vilain », énumère Will Hardy parlant d’un match très positif pour son équipe. « Il y a eu des fautes, des bagarres, un niveau de tension dans le jeu et dans la salle que nous n’avons pas vu cette année. Detroit est une équipe incroyablement difficile à jouer. Ils sont très physiques. Et ils nous ont vraiment mis à l’épreuve par rapport à notre stabilité émotionnelle. Allons-nous craquer ? Nous effondrer ? », poursuit-il.

Le chaos est une bonne chose

Réponse : non. Car son équipe a été en mesure de conserver un matelas d’une dizaine de points d’avance jusqu’au bout. Revenu du vestiaire, Keyonte George (28 points) a d’ailleurs inscrit un panier primé important à une minute de la fin.

« Le chaos est une bonne chose, l’émotion accrue est une bonne chose, c’est une situation qui est bonne pour nous. Recadrons la situation. Il n’y a pas de quoi paniquer. J’aimerais que chaque match soit un peu chaotique et perturbé comme ça. Je n’aimerais pas que tout le monde saigne et qu’on se batte à chaque match, mais je pense que la tension qui régnait dans la salle a été bénéfique pour notre groupe », poursuit Will Hardy.

« Carrément ! Cela me donne une autre source de motivation. Il s’agit de ne pas tomber dans le piège ou de ne pas trop s’impliquer niveau émotion dans une situation donnée. Mais pour moi, et beaucoup de gars de l’équipe selon moi, on s’amuse quand des moments comme ceux-là se produisent », complète John Collins pour finir.

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