Menés de 17 points à huit minutes de la fin de la rencontre face aux Blazers, les Spurs ont signé le hold-up parfait, grâce notamment à un 4 sur 4 aux lancers-francs de Victor Wembanyama dans la dernière minute. Auteur de 28 points, le Français n’a pas tremblé au moment de braquer les partenaires de Rayan Rupert.
« Cela vient avec la répétition », explique « Wemby », auteur d’un 10 sur 10 dans l’exercice. « J’ai tiré des milliers de lancers-francs pendant de nombreuses années, et c’est à cela que je pense quand je suis sur le terrain. C’est ce que mon corps ressent. Il ressent la répétition. C’est la mémoire musculaire. »
De l’équilibre et du sang-froid
Une « mémoire musculaire » qui lui permet d’afficher un superbe 87% aux lancers-francs cette saison. C’est rare qu’un pivot soit aussi efficace derrière la ligne, et malgré ses grands bras et ses grandes mains, Victor Wembanyama fait preuve d’un superbe toucher.
« Son équilibre, son physique, son sang-froid, ses fondamentaux… Toutes ces choses jouent un rôle », souligne Mitch Johnson. « Le fait d’aller plus souvent sur la ligne des lancers-francs sera un aspect de son jeu que nous continuerons à développer, et lorsqu’il le fera, il sera d’autant plus difficile à défendre. »
Pour les Spurs, et même si les Blazers restent une formation de bas de tableau, c’est une victoire référence. Car il y avait encore de nombreux absents (Zach Collins, Keldon Johnson et Tre Jones), mais aussi parce qu’ils ont joué une grande partie de la rencontre sans Chris Paul, expulsé pour deux fautes techniques.
« Il y a un an, je pense que nous n’aurions pas survécu à cela, et Chris joue un grand rôle dans ça » estime Victor Wembanyama, à propos des progrès de l’équipe. « Je dois aussi reconnaître que cela vient de la maturité que tout le monde a acquis, et cela s’est vu ce soir. »