Après trois matches, les Pistons n’ont toujours pas gagné. Ce n’est pas totalement une surprise vu le calendrier – Indiana, Cleveland et Boston pour commencer – et cela ne semble pas trop affecter les joueurs. Car les trois rencontres ont été intéressantes et les écarts ne sont pas inquiétants.
Les Pacers l’ont emporté de 6 points seulement, les Cavaliers de 12 et les Celtics ont, eux aussi, gagné de 6 petites unités. « On est peut-être à 0-3 mais on a le sentiment de n’être pas loin », constate Malik Beasley. « On y est. L’alchimie est très bonne, la camaraderie aussi et on a de l’énergie. »
« Rome ne s’est pas faite en un jour »
Après leur saison 2023/24 catastrophique (14 victoires pour 68 défaites) et des saisons précédentes aussi mauvaises ou presque, les Pistons doivent réapprendre à gagner. Et quand on a tant perdu, cela ne se fait pas en une journée…
« On va apprendre », prévient Malik Beasley. « Parce qu’on se bat, on va se retrouver dans des matches serrés. J’ai joué dans toutes les équipes, qui visaient le titre ou étaient en reconstruction, et mon travail est de montrer aux gars que même après une victoire, on a encore beaucoup de pain sur la planche. Rome ne s’est pas faite en un jour. »
Le plus important pour l’instant étant donc de rester dans les matches. Face à trois grosses équipes de la conférence Est, les Pistons ont réussi à s’offrir une chance. C’est déjà ça.
« On a été très bon pour être compétitif, car on n’a jamais été sorti des matches, même quand on était mené de 20 points », insiste Jaden Ivey. « On avait l’opportunité de gagner chaque rencontre. On pourrait être à 3-0 », estime Isaiah Stewart, qui observe un contraste avec les anciennes versions de Detroit. « Les sensations sont totalement différentes. Les équipes adverses ressentent la pression en fin de dernier quart-temps. On a seulement besoin de corriger certaines choses. »