Pas du « Three-peat » pour les Las Vegas Aces, battues 3-1 par le New York Liberty en demi-finale des playoffs WNBA. Malgré le sursaut du Game 3, A’ja Wilson et ses coéquipières étaient cette fois simplement moins fortes que leurs adversaires, qui ont su faire les bons ajustements pour terminer la série.
« Nous n’avions pas ce qu’il fallait en terme d’adresse » constate Becky Hammon après la défaite (76-62) de son équipe, qui a fini le match à 33% de réussite au tir dont 23% de loin. Difficile en effet de gagner avec une Jackie Young à 1/10 au tir, une Kelsey Plum à 5/16 et une Alysha Clark à 1/5…
« Mais je suis très fière de ce groupe parce que nous avons changé la façon dont la ligue joue. Nous avons accéléré le rythme, écarté le jeu » continue l’ancienne assistante de Gregg Popovich. « Et je pense que c’est très bien pour notre jeu. On voit beaucoup de grandes performances individuelles. C’est fun de jouer de cette façon et c’est notre noyau de quatre joueuses (A’ja Wilson, Chelsea Gray, Kelsey Plum, Jackie Young) qui a démarré ça ».
Les « Three-peat » sont difficiles et rares
Du côté de New York, on admet que battre les Aces, doubles championnes en titre, ressemble à un « rite de passage » selon les propres mots de Jonquel Jones.
« Elles ont fait de nous une meilleure équipe », reconnait Sabrina Ionescu, qui voulait se venger de la défaite subie lors des dernières Finals. « Elles ont posé les fondations et elles ont continué de motiver tout le monde dans la ligue, pour être meilleures et vouloir gagner des championnats. »
Le Liberty a ainsi fait des ajustements, avec notamment le recrutement de Leonie Fiebich, pour mieux faire face aux Aces qui, de leur côté, manquaient d’énergie et de détermination cette saison.
« Oui, le résultat n’est pas celui que nous souhaitions, mais je pense qu’il y a des choses que nous pouvons retenir et que nous ne devons pas rejeter complètement », conclut A’ja Wilson. « Les « Three-peat » sont difficiles. C’est très dur. C’est pourquoi cela n’arrive pas souvent. Mais je pense que cette année nous a permis de donner le ton à l’approche de l’intersaison sur la façon dont nous voulons gérer les choses (l’an prochain). »