Grosse satisfaction de la Summer League de Las Vegas par sa maturité et son efficacité, Reed Sheppard ne devrait pas débuter les rencontres aux Rockets. Devant lui, il y a Fred VanVleet et Jalen Green, et c’est difficile de leur piquer leur place. En revanche, ce qui est certain, c’est que le rookie pourra parfaitement remplacer l’un ou l’autre, comme 6e homme.
« Cela reste du basket, et j’ai dû le faire avec John Calipari à Kentucky » répond-il. « On a vraiment beaucoup de bons arrières capables de jouer avec et sans ballon. C’est plutôt facile de jouer sans ballon ici car Fred peut gérer la balle, Aaron (Holiday), Jalen (Green) aussi… Ils savent comment jouer, et ils facilitent beaucoup le jeu. »
Une grosse intelligence de jeu
Ce qui est aussi difficile pour Reed Sheppard, c’est qu’il intègre un groupe où les 12 principaux joueurs sont restés ! En clair, il va lui falloir piquer du temps de jeu dans un effectif quasi inchangé, et qui connaît déjà tous les systèmes. « Mais c’est quelqu’un de très intelligent, avec une grosse intelligence de jeu. Il est très cérébral » estime Ime Udoka. « Il va donc tout intégrer très vite. »
Et puis Reed Sheppard peut compter sur un mentor de choix pour faciliter son intégration avec Fred VanVleet. L’ancien meneur des Raptors a immédiatement pris sous son aile son jeune coéquipier.
« Il me parle tout le temps, simplement à m’encourager. Il est génial. C’est un super leader, et un très bon modèle. Fred est un joueur phénoménal, un meneur de jeu phénoménal… Je le regardais quand j’étais plus jeune et maintenant je peux jouer avec lui, et c’est vraiment cool pour moi. »
Fred VanVleet se comporte avec Reed Sheppard comme Kyle Lowry s’était comporté avec lui. Et il trouve que leurs jeux se ressemblent même s’il rend dix bons centimètres à son jeune partenaire.
Fred VanVleet, un mentor non drafté
« C’est toujours amusant de voir qu’on me considère comme un modèle alors que je n’ai pas été drafté », rappelle Fred VanVleet. « Je vois beaucoup de similitudes en termes de rythme, de maîtrise et de lecture. On l’a vraiment vu en Summer League. Je suis heureux de l’avoir à mes côtés, et c’est un joueur de plus avec le même état d’esprit que nous. Je vais me servir de lui pour m’améliorer. Et il se servira de moi pour s’améliorer. C’est à moi d’accélérer son processus de développement. Il a 20 ans, et je n’étais pas aussi bon que lui au même âge… ».
Une perspective qui comble Reed Sheppard, d’autant que chaque rookie n’a pas la chance de pouvoir compter sur un mentor dès sa première saison.
« Chaque fois que nous sommes sur le terrain ensemble, il s’adresse à moi tout le temps, qu’il s’agisse de parler davantage, de communiquer ou de m’enseigner de petites choses qu’il fait très bien », conclut le rookie. « Je pense que c’est ce qui va se passer tout au long de l’année. Je pense que nous aurons une très bonne relation et que ce sera quelqu’un en qui je peux avoir confiance pour me dire ce qu’il faut faire, et pas seulement ce que je veux entendre. »