Dans une lettre, envoyée à Adam Silver, deux sénateurs exprimaient fin août leurs regrets que la NBA s’associe, au mépris de ses principes et de ses valeurs, avec le Rwanda et son président Paul Kagame. Un mois plus tard, dans une lettre également, la ligue a répondu à ses accusations. C’est Mark Tatum, le bras droit d’Adam Silver, qui défend la NBA, en expliquant que la ligue « suit l’exemple du gouvernement américain quant aux domaines dans lesquels il est approprié de faire des affaires dans le monde ».
« Si les politiques américaines devaient changer à propos des activités commerciales au Rwanda ou sur tout autre marché de la BAL, nos actions seraient bien sûr modifiées en conséquence », écrit-il dans la lettre.
Pour la NBA, chaque pays « pose des défis différents »
Il faut rappeler que la Basketball Africa League, conjointement créée par la NBA et la FIBA, est étroitement liée à Paul Kagame et au gouvernement rwandais, accusé de violations généralisées des droits de l’homme.
Dans cette lettre, la NBA assure se concentrer sur la sensibilisation à la violence sexiste, le soutien à l’éducation des filles et l’encouragement à la participation au basket-ball à tous les niveaux. Elle ajoute que la présence de la ligue en Afrique contribue à créer davantage d’emplois et d’opportunités économiques.
« Chaque marché pose des défis différents, et nous sommes toujours conscients de ces différences dans les plus de 200 pays et territoires où nous opérons », conclut Mark Tatum dans sa réponse à la républicaine Marsha Blackburn et au démocrate Jeff Merkley.