Elle aurait évidemment aimé finir sur les Jeux olympiques en France, mais elle n’avait pas été retenue pour cette dernière aventure. Sandrine Gruda a donc tiré sa révérence, à 37 ans, après une carrière remarquable et brillante.
“Je me sens bien quand je pense à ma carrière. Je suis fière de moi, vu d’où je viens, de Martinique”, a-t-il expliqué au site de la FIBA. “Je vois tous les sacrifices, je suis allée à l’étranger tellement jeune, sans ma famille. Je suis heureuse des amitiés que j’ai construites au fil du temps.”
C’est d’ailleurs l’aspect humain qu’elle retiendra le plus. “Un coach m’a dit un jour que, dans le basket, on ne se souvient pas des médailles et des trophées, mais des relations, des gens. C’est exactement ça”, précise-t-elle.
Parmi la “crème de la crème”
Néanmoins, Sandrine Gruda, c’est aussi un palmarès prestigieux. Meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues (2 878 points en 225 matches), elle a remporté plusieurs médailles avec l’équipe de France : sept à l’Eurobasket (une or, quatre en argent, deux en bronze) et deux aux Jeux olympiques (argent en 2012, bronze en 2021). Ainsi qu’un titre WNBA en 2016.
“J’étais tellement heureuse de cette victoire à l’Euro 2009. Mais aussi pour les deux médailles olympiques à Londres et Tokyo. Je pense que ces trois moments sont les meilleurs pour moi.”
Véritable légende du basket français, Sandrine Gruda se réjouit d’avoir “joué avec la crème de la crème”. “Quand je regarde les Diana Taurasi, Candace Parker, Cynthia Cooper, je ne pensais pas faire partie de ce groupe, d’être considérée comme elles. Je n’avais jamais imaginé ça. En arrivant à ce niveau, j’étais vraiment heureuse et fière. Quand j’y repense, c’était vraiment unique”, conclut-elle.