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Vincent Collet imagine bien un grand Victor Wembanyama en finale

JO 2024 – Le sélectionneur français rappelle l’impact défensif de son jeune intérieur, très maladroit depuis le démarrage des phases finales.

Victor WembanyamaCrispé. Le mot est faible pour décrire le public de Bercy à 11 secondes de la fin de cette demi-finale entre la France et l’Allemagne. Victor Wembanyama vient de manquer un lancer-franc susceptible d’offrir deux possessions d’avance à sa formation.

Malgré son raté, aucune émotion ne transparaît sur son visage. L’Alien français a déjà oublié sa première tentative. Il reprend sa routine, hausse brièvement les épaules, fait tourner le ballon et convertit le second lancer, offrant trois points d’avance aux Bleus (71-68). L’affaire est quasi entendue.

Ce dernier point lui permettait d’atteindre les 11 points au cœur d’une soirée encore très difficile aux tirs pour lui. « Victor découvre aussi le basket FIBA de très haut niveau. L’année dernière, il a joué en championnat de France, ce n’est pas tout à fait pareil. Et clairement, c’est pour lui un apprentissage très intéressant. Il s’adapte », remarque Vincent Collet après la rencontre.

De la confiance malgré tout

S’adapter à des défenses encore plus rugueuses et un jeu FIBA où les espaces sont plus difficiles à trouver qu’en NBA. Face à l’Allemagne, il a clairement arrosé à 3-points, sur des tentatives parfois bien couvertes.

Il a parfois bien fait d’insister, à l’instar de son unique panier primé converti à huit minutes de la fin. Isaïa Cordinier venait de capter le rebond offensif pour lui offrir une deuxième chance après son raté initial sur la même possession. Son deuxième shoot sentait la confiance en lui.

« Pour l’instant, il est un peu fui par la réussite. Il a eu beaucoup de bons tirs ce soir. Franchement, il a eu des tirs à 3-points qui étaient intéressants, qui étaient ouverts », note ainsi son coach.

Déjà face au Canada, Victor Wembanyama avait souffert avec une petite sortie à 7 points (2/10 aux tirs), compensée par 12 rebonds et 5 passes. En demi-finale, le joueur des Spurs a atteint les 11 points inscrits, mais pour 17 tirs pris (4/17 dont 1/8 de loin).

Le meilleur pour la fin ?

Cela ne l’a pas empêché d’être mobilisé 27, puis 32 minutes tant le géant, en plus d’être un excellent passeur, est un élément essentiel pour assurer la protection du cercle. Et ramasser les rebonds : avec 10 prises par match, il est deuxième de la catégorie dans ce tournoi et meilleur contreur (2).

« Sur les deux derniers matchs, il a été très précieux sur les aspects défensifs, aux rebonds. On ne se rend pas toujours compte de comment il masque le paysage. Il y a eu plusieurs petites ouvertures où il s’est retrouvé à un contre deux. Et malgré tout, il gère très bien ces situations-là. C’est probablement un des seuls joueurs qui peut le faire, même si Rudy (Gobert) est peut-être le deuxième », analyse Vincent Collet.

Depuis le démarrage des JO, Victor Wembanyama tourne à un peu moins de 14 points de moyenne à seulement 37.5% de réussite (dont 27% à 3-points et 65% aux lancers). Mais hormis son match inaugural face au Brésil, il a rarement donné l’impression de prendre le match à son compte.

« Mais il reste un match », rappelle Vincent Collet : «Et ce type de joueur fait toujours un très grand match dans le tournoi. Comme il en reste qu’un, tant pis, c’est pour samedi (rires). » Les Américains sont prévenus.

Photo FIBA.com

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