« Merci Lille. » Sobre, le remerciement de la FIBA vise le public de la capitale mondiale du basket pendant une bonne semaine. Là où pas moins de 876 686 spectateurs ont été recensés au sein du stade Pierre Mauroy (27 360 places), soit un taux de remplissage d’environ 92% pour 36 matches hommes et femmes.
Dans le détail, la compétition masculine a attiré davantage (466 053 fans au total soit 25 983 en moyenne) que la compétition féminine (410 633 fans pour une moyenne de 22 813 personnes).
Mais les basketteuses peuvent se targuer d’avoir signé parmi les plus grosses affluences de la compétition, dont un record à 27 193 personnes présentes pour le choc entre la France et l’Australie. Les rencontres féminines entre l’Espagne et la Chine, et le Canada et le Nigeria ont également attiré plus de 27 000 fans.
Chez les hommes, les Américains ont systématiquement dépassé cette barre symbolique, ce qui représente 10 000 personnes de plus que le match le moins suivi du premier tour entre la Serbie et Porto Rico (17 882).
Encore 200 000 personnes
Dans l’ensemble, comme évoqué il y a une semaine, cette édition de Paris 2024 est toujours dans les clous pour s’emparer du record d’affluence olympique pour le basket, détenu par les Jeux d’Atlanta 1996. Ces derniers, s’appuyant sur son SuperDome (30 000 places), avaient attiré 1 068 032 spectateurs au cours des 92 matchs disputés (soit 40 de plus que lors de cette édition 2024).
Avant de gagner la capitale, il manquait à la compétition environ 191 000 supporters pour battre ce record. Ce qui semble tout à fait faisable avec les 16 matchs programmés au sein de la Bercy Arena, dont la capacité avoisine les 13 000 places. Le premier quart de finale entre la Grèce et l’Allemagne a enregistré 12 288 personnes.
Ainsi, sauf cataclysme ou à moins que le public parisien boude les épreuves, 200 000 personnes supplémentaires devraient être enregistrées cette semaine pour battre le record. « À ceux qui sont à Paris, Lille a fait son travail en établissant le record, maintenant c’est à vous de le ramener à la maison », réclame carrément la FIBA.
Photo FIBA.com