Après Lille, place à Paris et à l’Arena Bercy. Un peu en retard, on croise à l’extérieur de la salle la famille de Dennis Schröder qui cherche l’accès aux tribunes. Sur le terrain, la Mannschaft cherche de son côté l’accès aux paniers. Et c’est la Grèce de Giannis Antetokounmpo qui réussit un départ canon pour prendre les devants !
Giannis Antetokounmpo est en mode bulldozer, Johannes Voightmann doit se faire soigner et voilà la troupe de Vassilis Spanoulis qui compte déjà 12 points d’avance (21-9) dans le premier quart-temps !
Tout est compliqué pour l’Allemagne, avec des pertes de balle inhabituelles pour ce collectif si bien huilé. Mais même à -10 (21-11) après un quart-temps, la Mannschaft n’est pas championne du monde pour rien. Moritz Wagner apporte son énergie contagieuse et, en serrant la défense sur le « Greek Freak » tout en retrouvant son jeu de percussions et de décalages, l’équipe de Gordon Herbert recolle. À la mi-temps, l’écart s’est évaporé (36-36).
Un Franz Wagner intenable
C’est Dennis Schröder, à 3-points, qui permet à l’Allemagne de passer devant dès le retour des vestiaires. Mais la Grèce n’a pas l’intention d’abdiquer, Thomas Walkup et Kostas Papanikolaou répondant à leur tour de loin.
La Grèce reprend un peu d’avance (47-42) mais l’intensité défensive allemande augmente instantanément, et Franz Wagner sanctionne, en contre-attaque puis à 3-points. Isaac Bonga fait encore beaucoup de bien à la Mannschaft, qui permet à son équipe de prendre un peu d’avance (59-52) à l’entame du dernier quart-temps.
L’Allemagne a mis la main sur la rencontre. Malgré ses quatre fautes, Franz Wagner continue d’agresser la défense grecque, la troupe de Vassilis Spanoulis n’ayant pas les armes pour lutter face aux champions du monde.
C’est donc logiquement l’Allemagne qui se hisse en demi-finale (76-63), pour la première fois de son histoire aux JO, où Dennis Schröder et ses coéquipiers affronteront le vainqueur du duel entre la France et le Canada.
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Crédit photo : FIBA