La foule était au rendez-vous pour la première journée du tournoi masculin des Jeux olympiques à Villeneuve-d’Ascq. C’est peu de le dire quand on regarde les chiffres. Le match le moins suivi a été le Canada – Grèce avec 26 421 spectateurs, quand 26 766 étaient là pour soutenir la France face au Brésil puis 27 328 personnes pour assister à la victoire de Team USA face à la Serbie.
« Incroyable, 27 000… J’ai regardé autour de moi et j’ai vu tellement de maillots NBA dans les tribunes », a commenté Kevin Durant. « C’était phénoménal. Entendre les fans pendant l’hymne national. J’étais nerveux, c’est clair. La tension était là. Jouer devant autant de monde, c’était une atmosphère différente », poursuit LeBron James.
Au total, ce sont 161 518 personnes qui ont rempli les travées du stade Pierre Mauroy samedi et dimanche pour les matches masculins, soit 26 920 de moyenne par rencontre et 98.4% d’affluence. Et le tournoi féminin a lui aussi été apprécié, avec 27 021 personnes venues voir Espagne – Chine ou encore 15 324 pour Serbie – Porto Rico, samedi.
Plus d’un million de spectateurs pour le basket à Paris ?
Avec de tels chiffres pour commencer, le record d’affluence du basket aux Jeux olympiques pourrait tomber. Il date d’Atlanta, en 1996, avec plus d’un million de spectateurs (1 068 032 exactement) durant les 92 matches des tournois masculin et féminin, dans le SuperDome.
Alors que les Jeux 2024 n’auront que 52 rencontres, comment est-ce possible de battre ce record ? Parce que si le stade Pierre Mauroy est rempli à chaque fois ou presque (27 360 places) pendant les 36 matches organisés à Lille, alors on sera à 984 960 spectateurs, avant de rejoindre Paris pour la suite.
Les seize matches de la phase finale, masculin et féminin encore une fois, seront joués à Bercy et si l’affluence peut monter jusqu’à 13 300 spectateurs de moyenne, alors on ajoutera 212 800 personnes au total lillois. Ainsi, si on sort la calculatrice, cela donne : 984 960 + 212 800 = 1 197 760.
Il y a donc même un peu de marge pour battre le record d’Atlanta. Va-t-il tomber ? Réponse dans moins de deux semaines.