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Anthony Edwards, un tueur à la gueule d’ange

JO 2024 – Provocateur mais généreux, Anthony Edwards possède le fameux « killer instinct » des plus grands joueurs.

Anthony EdwardsMême si les Etats-Unis s’étaient loupés à la Coupe du monde, Anthony Edwards y avait gagné le statut de « superstar de demain ». Pour preuve, il est le seul, avec Tyrese Haliburton, à avoir sauvé sa place dans l’effectif des Jeux olympiques 2024, et à 22 ans, seulement, l’arrière des Wolves impressionne par son charisme. Le sourire aux lèvres, c’est un super client pour les journalistes, mais aussi, dans le même temps, un tueur pour ses adversaires.

« Il joue avec de la joie », résume Steve Kerr. « Il ne semble jamais soumis à la moindre tension ou au moindre stress ». Pourtant, l’intéressé avait parlé de « boule au ventre » à l’idée de se retrouver sur le terrain avec LeBron James, et bientôt avec l’un de ses modèles, Kevin Durant.

« J’étais vraiment nerveux, et je ne vais pas mentir », avait expliqué Anthony Edwards après la victoire face à l’Australie en match de préparation. « J’ai dit à LeBron que je n’avais jamais été nerveux comme ça. C’est la première fois que je participe aux Jeux olympiques. J’étais vraiment nerveux. Je ne sais pas ce qui m’a rendu nerveux. Je l’étais tout simplement. »

Jamais en conflit avec ses coéquipiers

Celui qui résume le mieux, peut-être, la personnalité d’Anthony Edwards, c’est le speaker des Wolves. « Il a cet instinct de tueur, mais sa réputation auprès de ses coéquipiers est différente de celle de Kobe et de Michael, qui faisaient presque peur à leurs coéquipiers », analyse Mike Grady. « Tout le monde aime Ant. Il valorise ses coéquipiers sans se confronter à eux. Il met en avant ses coéquipiers ».

« Il veut toujours qu’on réussisse » avait témoigné Jaden McDaniels en playoffs. Même son de cloche chez Mike Conley : « Quand vous apprenez à le connaître, vous réalisez à quel point il se soucie des autres. C’est rare chez les joueurs en début de carrière. »

Cette personnalité, à la fois généreuse et décontractée, est née de deux drames : les décès, des suites d’un cancer, de sa grand-mère puis sa mère lorsqu’il avait 14 ans.

« Je ne me dis jamais que le monde va s’écrouler. Je suis toujours positif, je suis toujours heureux, j’ai connu le pire, donc le ciel ne me tombera jamais sur la tête » expliquait-il pendant les playoffs.

Cet esprit positif l’anime, mais aussi déteint sur les autres. Mais lui ne calcule pas. Il profite tout simplement du moment. « Je me souviens avoir vu ces gars [Durant, Curry et James] jouer l’un contre l’autre en finale. J’étais devant ma télévision à les encourager. Et maintenant, je suis ici avec eux. C’est un honneur pour moi. Je suis simplement heureux d’être ici. »

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