Au-delà de l’enjeu énorme, cette magnifique demi-finale entre la Grèce et la Slovénie sera notamment particulière pour Luka Doncic, puisqu’il va défier son idole et son modèle Vassilis Spanoulis, l’entraîneur de la Grèce. Si le Slovène porte les numéros 7 et 77 en club et en sélection, c’est en référence à Spanoulis, lorsqu’il était le leader de l’Olympiakos.
« C’est un honneur d’entendre l’un des plus grands joueurs du monde dire qu’il a joué au basket grâce à moi » avait reconnu l’ancien meneur de la Grèce en 2022. « Mes enfants le regardent, je suis très heureux d’avoir inspiré un joueur aussi phénoménal que lui. »
Pour le sélectionneur grec, le duel de samedi est l’occasion de rendre hommage aux deux superstars.
« En fait, je n’ai pas encore vu Luka », a avoué Vassilis Spanoulis. « Notre relation est d’abord basée sur un grand respect, d’abord en tant que personne et en tant que sportif. Je n’ai pas grand-chose à dire sur lui au niveau de son jeu. Tout le monde le connaît. C’est une super personne et une idole pour beaucoup d’enfants. C’est important de nos jours d’avoir ce genre d’idoles. Je suis aussi heureux qu’on ait aussi une grande superstar comme Giannis dans notre équipe. C’est une super personne, un super leader et une idole pour beaucoup d’enfants. On a besoin de ce genre d’exemples dans notre société ».
Vassilis Spanoulis a croisé Luka Doncic dès 2017, alors que le Slovène commençait à faire des misères aux meilleures défenses d’Europe. À seulement 17 ans. Voici ce qu’il en disait à l’époque : « Je n’ai jamais vu un joueur aussi jeune jouer à ce niveau. Luka Doncic est un phénomène. Je pense que c’est le genre de joueur qu’on ne voit qu’une fois tous les 50 ans. Tout est impressionnant chez lui. Sa maturité, son talent, son évolution et ses progrès. »
Au-delà de ce « match dans le match », Vassilis Spanoulis ne perd pas son principal objectif de vue, même s’il n’a rien dévoilé de sa stratégie pour essayer de prendre le meilleur sur la Slovénie.
« On a des plans, mais je vais les garder pour mes joueurs. Bien sûr, il y a Luka, qui est le joueur principal. Mais il y a aussi d’autres joueurs qui peuvent jouer du bon basket », a-t-il ajouté. « On a de très bons défenseurs sur le ballon. C’est un gros avantage pour nous. Mais la défense n’est pas qu’une question d’individualités, mais aussi d’équipe. On doit pouvoir couvrir chaque erreur sur le porteur, être prêt à envoyer les bonnes rotations, et défendre proprement ».