Pariez en ligne avec Unibet
  • CLE1.18NEW4.65Pariez
  • IND1.08CHA6.9Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Guerschon Yabusele : « Si je joue cinq minutes mais qu’on est champion, ça me va »

Équipe de France – Ailier-fort du Real Madrid, Guerschon Yabusele ne s’inquiète pas de la concurrence au sein des Bleus : il ne s’intéresse qu’au résultat final !

Guerschon Yabusele

Fraîchement sacré champion d’Espagne avec le Real Madrid, pour la deuxième fois de sa carrière, Guerschon Yabusele est arrivé tout sourire au « media day » des Bleus à l’INSEP.

S’il vient malheureusement de perdre son (ancien) coéquipier du Real, Vincent Poirier, sur blessure, Guerschon Yabusele estime toujours que l’Équipe de France dispose d’un secteur intérieur de très haut niveau, avec l’intégration de Victor Wembanyama. De quoi nourrir de grandes ambitions pour ces olympiades à domicile.

« On a deux joueurs qui font partie des joueurs les plus dominants… au monde ! »

Guerschon, comment vous sentez-vous physiquement et comment abordez-vous cette échéance olympique, en plus à domicile ?

Physiquement, ça va. J’étais un peu fatigué à la fin de la saison mais j’ai pris quelques jours pour souffler un peu. Là, on a repris et ça va être la dernière ligne droite jusqu’aux JO. Il n’y a plus trop de temps pour être fatigué si on peut dire. Ça se passe super bien, on a un super staff médical qui s’occupe très bien de nous.

Qu’est-ce que ça vous inspire de pouvoir jouer non seulement avec Rudy Gobert, mais aussi Victor Wembanyama dans le secteur intérieur tricolore ?

C’est plutôt incroyable. On a deux joueurs qui font partie des joueurs les plus dominants… au monde ! On a aussi Mathias et Vincent qui ont aussi réussi d’énormes saisons et qui montent de niveau depuis plusieurs saisons [interview réalisée avant la blessure de Vincent Poirier, ndlr]. On a un secteur intérieur pas trop mal. On est impatient de commencer les entrainements avec les joueurs NBA, voir les connexions et voir comment on peut jouer.

Que pensez-vous de l’évolution de coach de Vincent Collet, et que pensez-vous qu’il va proposer après la déception de l’été passé ?

C’est un grand coach. Il a des idées et il a eu un an pour préparer la vision qu’il va nous présenter. D’avoir Victor dans l’équipe, on va pouvoir tenter pas mal de choses. Lors des prochaines semaines, je pense que les entrainement tous ensemble vont pouvoir donner une meilleure idée à chacun de nous de la direction qu’on va prendre.

Pensez-vous que c’est un avantage de jouer à l’année avec un pivot dominant aussi, en Edy Tavares ?

Oui. Après, chaque grand est différent. À l’Asvel déjà, je jouais avec Mous [Fall]. À Madrid, avec Tavares, c’est différent. Avec Vincent aussi. Avec Rudy en Équipe de France, c’est aussi différent. Dans la défense, je dirais plus ou moins que ça se ressemble mais, en attaque, c’est différent avec chacun. J’ai hâte de voir ce que ça peut donner avec Victor, voir les premières connexions.

Comment gérez-vous la concurrence qu’il va y avoir dans ce secteur intérieur très riche, d’autant que vous avez été un des meilleurs (sinon le meilleur) joueurs des deux dernières campagnes ?

Si je joue cinq minutes mais qu’on est champion, ça me va. La concurrence, elle est toujours là. On est tous des compétiteurs mais je ne suis pas dans les minutes, je suis plutôt pour apporter le plus possible à l’équipe. Si ça aide l’équipe que je joue moins, tant pis [pour moi]. Si ça aide l’équipe que je joue plus, tant mieux. J’essaie de ne pas me focaliser sur les temps de jeu, je préfère penser à l’équipe et aux résultats. […] Disputer les JO, c’est faire des sacrifices, c’est donner et se battre. Je ne me préoccupe pas des tickets shoots.

Quelles sont les leçons que vous retenez de l’échec de l’an passé ? En avez-vous parlé entre vous, entre joueurs ?

Entre joueurs, on n’en a pas trop parlé. C’est surtout lors des rendez-vous individuels avec les coachs qu’on a pu en parler davantage et de faire un peu le point. On sait ce qui s’est passé de toutes manières. On sait qu’on a raté cette compétition. Cette année, ça se passe à la maison, donc on est en quelque sorte obligé d’avoir une autre attitude et dans le comportement, de donner une meilleure image. Il faut qu’on se batte.

« Il ne faudra prendre aucun match à la légère »

Que pensez-vous de l’effectif tricolore cette année ? Estimez-vous qu’on est encore meilleur que l’an passé (sur le papier du moins) ?

Aujourd’hui, dans la liste de 19, presque tous les joueurs peuvent faire partie de l’équipe. On est 17 maintenant, mais je suis bien content de ne pas être sélectionneur. Ça a l’air bien compliqué. Chaque année, c’est plus compliqué avec de nouveaux joueurs.

Que pensez-vous de cette édition du Team USA ? Sont-ils trop forts, voire intouchables ?

On parle beaucoup des Etats-Unis mais il y a beaucoup d’autres grosses équipes qui ont elle aussi ramené leurs stars. Alors, oui évidemment, le Team USA a ramené ses stars et c’est impressionnant mais ce sont des hommes comme nous, on fait tous le même sport, on s’entraîne tous. Quand la balle est jeté, c’est du cinquante cinquante. On pourra les regarder dans le blanc des yeux. On ne doit avoir peur d’aucune équipe.

Surtout que vous les avez battus sur les deux dernières compétitions…

Oui, on les a battus aux JO et on les a battus à la Coupe du Monde précédente aussi. Il y a quelque chose. Je pense qu’on est une de ces équipes qui leur pose des problèmes. On va voir comment la compétition se déroule. Mais avant les Etats-Unis, on doit penser à nos premiers matchs. Chaque équipe va être compliquée à jouer.

Peut-on également dire que vous avez une revanche à prendre aussi face au Canada, qui amène aussi une équipe encore renforcée ?

Forcément, on a perdu contre eux l’an passé, dans un match disons compliqué. Mais ils arrivent cette année avec une équipe encore plus forte. C’est pour ça que je disais qu’il n’y a pas que les Etats-Unis qui vont être compliqués à jouer. Je pense au Japon même, une équipe très imprévisible. Voilà, il ne faudra prendre aucun match à la légère. Il faudra être prêt à chaque match.

Quel est votre regard sur le potentiel défensif de cette équipe de France ?

Ça va être assez incroyable. En moyenne, on a des joueurs qui sont plutôt grands, actifs. On a beaucoup d’atouts en défense. On parle du duo formé par Rudy et Victor mais on a aussi Mathias derrière, Vincent aussi. On a une grosse force défensive et on peut avoir un gros impact [de ce côté du terrain].

Pensez-vous que vous pourrez jouer en même temps que Victor et Rudy, pour une raquette XXL ?

Je ne peux pas encore vous dire parce qu’on ne s’est pas encore entrainé ensemble. Mais je sais que ça peut être une option. Vincent [Collet] y a pensé. On va essayer, on va voir dans les prochaines semaines si ça passe ou pas. Pour moi, peu importe où je joue, je peux jouer poste 2, ça m’irait [rires] ! Ça ne me dérange, il faut essayer, voir si ça marche.

Propos recueillis à l’INSEP

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités