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Rudy Gobert : « Victor fait des choses que personne d’autre au monde ne peut faire »

Équipe de France – Rudy Gobert voit un potentiel illimité à son association à l’intérieur avec Victor Wembanyama.

Rudy Gobert Victor Wembanyama

Quadruple meilleur défenseur de la NBA, Rudy Gobert s’apprête à disputer sa neuvième campagne avec les Bleus, et ses troisièmes Jeux olympiques. Mais cette année sera forcément à part car, il y a non seulement une échéance olympique, à domicile qui plus est, mais aussi l’arrivée en grandes pompes de la nouvelle superstar du basket français, Victor Wembanyama.

Il y a quelques années, le jeune prodige se testait face à Rudy Gobert et Vincent Poirier lors de quelques sessions d’entraînement. Maintenant, il fait pleinement partie du projet sportif. Le pivot des Wolves fait le point sur cette association qui fait saliver plus d’un fan français…

Rudy, qu’est-ce que ça vous inspire de pouvoir enfin jouer des matchs officiels avec Victor Wembanyama dans la peinture à vos côtés ?

Je pense que Victor est déjà un des meilleurs défenseurs du monde. Il peut déjà faire des choses que personne d’autre au monde peut faire. Et forcément, ajouté à ce que je peux déjà amener dans le jeu, plus la mentalité qu’on a en tant qu’équipe, ça peut être très fort.

On parle beaucoup de l’importance de la défense, pensez-vous également que ça doit être l’identité de cette équipe si elle veut aller loin ?

En tant qu’équipe, c’est important de savoir quelles sont nos forces, quelle est notre identité, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Quand tu regardes notre effectif, tu constates de fait qu’on doit avoir une identité défensive. On a aussi beaucoup de talent pour mettre le ballon dans le panier mais on sait que la chose sur laquelle on doit s’appuyer, c’est la défense.

Plus précisément, que va changer votre nouvelle association avec Victor à l’intérieur ?

Le but, c’est qu’on soit capable de défendre, voire d’étouffer, toutes les équipes. Avec Victor, ça nous donne encore plus d’options en défense. Bien sûr, ça permet aux coachs d’être plus créatif. On va peut-être pouvoir plus défendre sur les extérieurs sachant qu’on a ce nouveau rempart derrière moi [à l’intérieur] et vice-versa. Ça peut permettre de mettre un peu plus de pression sur les joueurs extérieurs, sachant qu’on a non plus une mais deux assurances.

Est-ce qu’on peut dire que ça vous a aidé de pouvoir évoluer cette année avec Karl-Anthony Towns ou Naz Reid, deux autres joueurs de grande taille, avec Minnesota ?

Bien sûr. Mais de manière générale, à travers ma carrière, j’ai toujours essayé de m’adapter aux joueurs avec qui j’évolue, de connaître leurs forces pour qu’on soit le plus dominant possible. Jouer avec des gars comme Karl, mais aussi Kyle Anderson, Boris Diaw par le passé, Derrick Favors à Utah. J’ai toujours voulu m’adapter aux joueurs qui m’entouraient. Avec Victor, on va avoir des possibilités presque illimitées. On va pouvoir prendre beaucoup de plaisir et essayer pas mal de choses. J’aime bien l’approche de Vincent car il veut être créatif et ça va nous permettre de nous amuser aussi.

« S’il y a de l’ego, on ne pourra pas réaliser notre potentiel »

Il y a du sang neuf qui débarque dans l’équipe, quel regard portez-vous sur ce nouvel effectif ?

On a un mix de générations, avec des joueurs dont ce sera la première campagne et d’autres qui en ont déjà vu de toutes les couleurs. C’est important que tout le monde soit bien conscient de son rôle et surtout que chacun soit conscient de notre identité collective. Chacun se donne à l’équipe tout simplement. Et ça va commencer avec les entraînements. C’est à nous, les leaders de l’équipe, de transmettre ce message aussi.

Comment ça se passe concrètement ?

C’est beaucoup de communication, entre les joueurs mais aussi avec le staff. Ils ont fait un super boulot à cet égard en réalisant des meetings avec chacun des joueurs pour que chacun sache ce qui l’attend et quel sera son rôle. Qu’il n’y ait pas d’égo. Car s’il y a de l’ego, on ne pourra pas réaliser notre potentiel.

Quelles sont vos attentes sur cette phase de préparation, après celle de l’an passé (très réussie) qui avait été assez trompeuse au final ?

Il y a toujours des choses à surveiller [en prépa]. Il y aura des erreurs, c’est normal. Mais ce qui est important, c’est qu’on trouve les moyens d’être le plus efficace possible, et qui vont mettre nos adversaires en difficulté. Même si un mois, c’est court, on va pouvoir faire des expériences. Certaines seront des échecs, certaines vont être des réussites. Au fur et à mesure, on va trouver les actions où on est à l’aise. C’est l’alchimie au final.

Quelles leçons tirez-vous personnellement de l’échec de la dernière Coupe du monde ?

L’année dernière, il y avait plusieurs choses. La première, c’est qu’on n’avait pas vraiment d’identité. On voulait être une équipe offensive alors qu’on doit plutôt être une équipe défensive. C’était pas clair pour tout le monde. Nos rôles n’étaient pas assez bien définis. C’était aussi un peu flou dans le leadership. Il y avait plein de choses. Il y avait aussi un petit excès de confiance avec nos bons résultats des années précédentes, on pensait pouvoir arriver en quarts parce que c’est ce qu’on avait fait avant. C’est une déception dont on avait peut-être besoin aussi, parce qu’on n’aurait pas maintenant la même mentalité pour cette année. Ça a un peu secoué tout le monde, individuellement. L’approche a été différente toute l’année après ça.

Enfin, quelle a été votre réaction de voir Tidjane Salaün drafté en NBA, vous qui l’avez suivi au sein de l’Académie du Cholet Basket ?

C’est une fierté incroyable de voir un jeune que j’ai vu grandir et évoluer à l’académie [de Cholet] drafté en 6e position en NBA. Il travaille très dur, il sait où il veut aller, il a une super mentalité. Il est très bien entouré. Ça fait plaisir que la formation choletaise est toujours une des meilleures en France.

Propos recueillis à l’INSEP

Rudy Gobert Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2013-14 21 45 10 48.6 0.0 49.2 1.1 2.3 3.4 0.2 1.3 0.2 0.7 0.9 2.3
2014-15 22 82 26 60.4 0.0 62.3 3.2 6.2 9.5 1.3 2.1 0.8 1.4 2.3 8.4
2015-16 23 61 32 55.9 0.0 56.9 3.4 7.5 11.0 1.5 2.7 0.7 1.9 2.2 9.1
2016-17 24 81 34 66.1 0.0 65.3 3.9 8.9 12.8 1.2 3.0 0.6 1.8 2.6 14.0
2017-18 25 56 32 62.2 0.0 68.2 2.9 7.8 10.7 1.4 2.7 0.8 1.9 2.3 13.5
2018-19 26 81 32 66.9 0.0 63.6 3.8 9.0 12.9 2.0 2.9 0.8 1.6 2.3 15.9
2019-20 27 68 34 69.3 0.0 63.0 3.4 10.1 13.5 1.5 3.2 0.8 1.9 2.0 15.1
2020-21 28 71 31 67.5 0.0 62.3 3.4 10.1 13.5 1.3 2.3 0.6 1.7 2.7 14.3
2021-22 29 66 32 71.3 0.0 69.0 3.7 11.0 14.7 1.1 2.7 0.7 1.8 2.1 15.6
2022-23 30 70 31 65.9 0.0 64.4 3.3 8.3 11.6 1.2 3.0 0.8 1.7 1.4 13.4
2023-24 31 76 34 66.1 0.0 63.8 3.8 9.2 12.9 1.3 3.1 0.7 1.6 2.1 14.0
2024-25 32 63 33 65.7 0.0 68.4 3.5 6.9 10.3 1.8 2.4 0.7 1.3 1.5 11.0

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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