Devenir un joueur McDonald’s All-American. Signer avec Kentucky. Jouer pour USA Basketball. Devenir un « lottery pick ». Jouer pour les Mavericks. Voilà ce qui s’appelle écrire son histoire avant de la vivre.
Cette énumération d’objectifs est celle de PJ Washington. « C’est la liste que j’ai faite quand j’étais en sixième ou en cinquième année d’école. J’étais dans ma chambre un jour. J’ai écrit les choses que je voulais faire, je l’ai agrafée au mur et je l’ai prise en photo », développe l’ailier-fort des Mavs.
Il en a même fait son écran d’accueil sur ses appareils électroniques de l’époque. « Cela me rappelait tous les jours les choses que je voulais faire. J’ai l’impression d’avoir toujours su que je serais ici un jour, mais je suis évidemment très chanceux », poursuit le natif de Louisville qui est parvenu à atteindre tous les objectifs fixés.
Drafté en 12e position en 2019, après ses deux ans à Kentucky donc, il n’est plus qu’à quatre victoires d’un nouveau rêve qui n’était pas mentionné dans sa liste : gagner un titre NBA. Un scénario encore inimaginable il y a quelques mois, quand Daniel Gafford et lui végétaient dans les équipes mal classées de l’Est (Hornets et Wizards).
Présent lors du titre de 2011
« Je suis presque sûr qu’il (Gafford) ne s’attendait pas à être ici, tout comme moi. C’est beaucoup d’émotions de passer de Charlotte, où l’on ne gagnait pas beaucoup de matches, à la Finale en quelques mois. C’est un changement de situation rapide, on est extrêmement reconnaissants. On ne tient rien pour acquis. Quand j’étais enfant, je n’aurais jamais pensé être dans la position où je me trouve aujourd’hui », poursuit PJ Washington.
Même si ce dernier assistait aux matchs des Mavs plus jeune, notamment ceux de la saison 2010-11 terminée sur le titre des Texans.
« L’un des amis de mon père avait un abonnement à l’année, il nous demandait toujours si on voulait y aller. Je ne me souviens pas exactement de l’endroit où j’étais assis, mais je sais que les ManiAAC (ndlr : la troupe de danseurs) n’étaient pas très loin derrière moi. J’étais vraiment investi dans cette équipe », se souvient-il.
Si bien qu’aujourd’hui, en étant coaché par le meneur de l’époque, Jason Kidd, « la boucle est bouclée » pour lui.