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Entre Rudy Gobert et Elston Turner, un jeu de compromis défensifs

NBA – Chez les Wolves, Rudy Gobert a aussi dû apprendre à sortir de ses habitudes défensives. C’était le travail d’Elston Turner, l’expérimenté assistant de Chris Finch.

Elston Turner chez les WolvesAncien « role player » ayant évolué pendant huit ans en NBA, mais également en Italie, en Espagne ou en Grèce, Elston Turner (64 ans) est ensuite devenu un des assistants défensifs les plus respectés de NBA.

Il a notamment travaillé avec Mike Dunleavy aux Blazers (1996-2000), avec Rick Adelman aux Kings (2000-2006) et aux Rockets (2007-2011), avec Dave Joerger aux Grizzlies (2013-2016) et aux Kings (2016-2019) puis avec Mike D’Antoni aux Rockets (2019-2021). Avant de rejoindre Chris Finch chez les Wolves.

« Comme des parents divorcés qui essaient d’être co-parents »

Souvent pressenti comme « head coach », il a finalement dû se contenter toute sa carrière d’un poste de « Ministre de la Défense ». À Minnesota, on ne s’en plaint pas puisque l’équipe est la meilleure défense de la saison…

Chez les Wolves, il travaille particulièrement avec Rudy Gobert, le quadruple DPOY étant évidemment à la base de l’assise défensive de l’équipe. Mais au moment de décrire la relation entre le pivot et l’assistant, Chris Finch réfléchit. « Comme des parents divorcés qui essaient d’être co-parents » s’amuse le « head coach ». « Une coparentalité saine. Ma seule réserve est qu’ils ne sont pas divorcés. Ils sont dans la même équipe. »

Une drôle de définition, qui décrit le jeu de compromis entre les deux hommes. Et des conversations animées « qui commençaient avec un juron et se terminaient avec un juron ».

« Je l’adore » assure toutefois le Français. « J’adore les gens qui sont passionnés. On n’a pas à être d’accord sur tout. Mais on est d’accord sur une chose : on veut gagner, et on se fait mutuellement confiance donc ces conversations sont toujours saines. »

Du côté d’Elston Turner, on cherche ainsi continuellement à faire sortir Rudy Gobert de ses habitudes, et notamment ce « drop coverage » qu’il a appris à perfectionner à Utah, mais qui peut afficher ses limites en playoffs. Du côté de Rudy Gobert, on ne veut pas non plus se lancer trop loin vers l’extérieur sur les écrans.

« Il est évident qu’il fait par défaut ce qu’il veut faire parce qu’il est tellement bon dans ce domaine », confirme Chris Finch. « Mais par rapport au plan de jeu, il faut qu’il puisse rester sur le terrain, être dans toutes ces situations à fort enjeu, et nous devons donc être capables de faire ces choses. »

« Mais Rudy s’est montré beaucoup plus ouvert d’esprit cette année et cela s’explique en grande partie par le fait qu’il s’est rendu compte qu’il fallait tirer les leçons de l’année dernière »

Si « faire confiance à Rudy Gobert » a été la clé de la réussite offensive des Wolves cette saison pour Anthony Edwards, que Rudy Gobert fasse confiance à ses coéquipiers en défense fut aussi essentiel.

« Rudy peut être assez têtu et obstiné, comme la plupart des grands joueurs », continue Chris Finch. « Ils sont excellents parce qu’ils croient en ce qu’ils font et le font bien. Mais Rudy s’est montré beaucoup plus ouvert d’esprit cette année et cela s’explique en grande partie par le fait qu’il s’est rendu compte qu’il fallait tirer les leçons de l’année dernière. Il doit faire confiance à ses coéquipiers pour faire ce qu’ils ont à faire. »

Elston Turner confirme : « Nous avons d’autres bons défenseurs. Et il n’a pas à nettoyer toutes les situations, car nous avons de bons défenseurs. »

Alors, contrairement à la saison dernière, où les Wolves changeaient de style défensif en fonction de la présence de Rudy Gobert sur le terrain, provoquant trop d’erreurs, l’équipe est restée plus cohérente cette saison, le pivot acceptant davantage de mixer les couvertures défensives, quitte à sortir ou à « switcher » sur les extérieurs.

Entre deux jurons avec Elston Turner, évidemment.

« Il est de la vieille école, mais il est vrai », conclut Rudy Gobert. « Avoir des entraîneurs qui sont vrais, qui vous disent les choses telles qu’elles sont, c’est inestimable. Parfois, les gens ont peur de vous contrarier. Si vous voulez gagner, je dis à un gars ce que je veux lui dire. Il me dit ce qu’il a besoin de me dire. C’est ça l’amour ».

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