Ancien coach de Villanova, qu’il a conduit au titre NCAA en 2016 et 2018, Jay Wright retrouve beaucoup de ses anciens joueurs aux Knicks, les anciens Wildcats formant le noyau de l’équipe de Tom Thibodeau.
Il assure qu’il est fier de Donte DiVincenzo et Josh Hart, des joueurs à la mentalité particulière car ils sont surtout déterminés à aider leur équipe à gagner. Mais il est surtout très fier, et un peu étonné, par Jalen Brunson.
« Je ne pensais pas qu’il deviendrait aussi fort » a admis Jay Wright lors d’un podcast de CBS Sports. « Je pensais qu’il deviendrait le meneur de jeu d’un champion NBA, parce qu’il est un tel gagnant. »
Mais l’ancien assistant de Gregg Popovich au sein de Team USA voyait Jalen Brunson s’imposer comme un chef d’orchestre, aux côtés d’un « franchise player ». Mais pas forcément devenir un « franchise player » lui-même.
« Ce n’est pas de l’égoïsme. Il veut être le leader, il veut porter l’équipe. Il veut cette responsabilité et c’est le signe d’un individu unique »
« Je pensais qu’il collerait bien avec un Luka Doncic, et je trouvais cette situation parfaite pour lui. Je pensais que ça collerait bien avec un Luka Doncic et qu’il emmènerait une équipe en playoffs. Peut-être qu’un joueur plus talentueux serait le fer de lance offensif, et que lui serait le leader. Et que lorsque le joueur plus talentueux serait blessé, et qu’on lui demanderait alors de marquer, il marquerait. Je pensais que ce serait ça, sa carrière NBA. »
Soit exactement la situation qu’il avait à Dallas. Mais finalement, Jalen Brunson a décidé de viser plus haut.
« Mais il a choisi d’aller aux Knicks, de devenir le « go-to-guy » et de ne pas se contenter d’être un joueur de complément » poursuit Jay Wright. « Il avait une bonne situation à Dallas, il adorait Dallas et il adorait Luka. Mais il voulait être le patron. C’est ce qui le rend unique. Ce n’est pas de l’égoïsme. Il veut être le leader, il veut porter l’équipe. Il veut cette responsabilité et c’est le signe d’un individu unique. »